A toutes celles et tous ceux qui sont dans l’ignorance de l’Evangile.
Mais avant de Partir
Nous sommes le samedi 15 avril 2006
Il est un plus de 21 h 00, et, en la paroisse Sainte Margueritte à Paris, nous nous préparons à la Vigile Pascale et aux baptêmes de plusieurs adultes dont Florence qui a été confiée à mes prières pendant mon pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle, la lumière s’est éteinte et nous prenons dans nos cœurs les Paroles du Christ.
Pour ma part je me prépare à partir en pèlerinage pour Lourdes, parler avec la Vierge Marie, ma mère et ma compagne de voyage vers Saint jacques de Compostelle, le temps est pluvieux et il tombe quelques gouttes de pluie.
La célébration du feu nouveau, celui qui doit entrer dans nos cœurs, comme une force vive, pour une foi vraiment vivante en Christ, telle l’eau vive que Jésus donne à la Samaritaine, est faite par le Père Jean Louis De Fombelle.
Le feu s’allume, sublime éblouissant comme une lumière venue d’ailleurs, venue des cieux.
Un homme fume, bizarre en ce lieu et cet instant, il a besoin de se soigner. Un jeune homme se tient à l’écart, ses lèvres bougent, il me semble qu’il prie, il est triste et seul.
Cinq prêtres officient.
Le vent se lève, ainsi que nos chants, le feu est de plus en plus beau.
Florence
Nous rentrons dans l’église, il est, émouvant d’entendre et de vivre les paroles prononcées par le Père Jean Louis De Fombelle, le Christ est Ressuscité, le Christ est Vraiment Ressuscité. Quelle foi, quelle conviction profonde, simple et sincère, quel dévouement ; je pense à Florence, qui parfois a pu avoir le cœur meurtri ; « que son baptême lui apporte la joie, la sérénité, que sa joie devienne spirituelle, que ses Yeux voient la lumière de l’Evangile, que ses Yeux se tournent vers la Vierge Marie, que son Cœur soit apaisé et que l’Amour du Christ pénètre en elle et lui donne un avenir doux et serein. »
Un jour nouveau
Demain, pour moi, un jour nouveau, dans l’amour de l’évangile et vers la Vierge des Vierges, la Vierge Marie et à la rencontre de Sainte Bernadette.
Demain, en souvenir de mes ancêtres partis en Croisade, je passerai par la porte Saint Louis pour aller à Lourdes, j’aime regarder ces colonnes.
Cette soirée est une bonne préparation pour un pèlerin, Florence et trois autres jeunes filles viennent d’être baptisées d’eau et d’esprit.
Après la célébration de la résurrection du Christ, une soirée d’amitié aura lieu chez Marcos, je parle beaucoup avec Christine, le Père Gamet est présent, je pense à Jean Louis tous attendent sa venue, pas moi, demain c’est un grand jour spirituel et je sais qu’il le prépare avec beaucoup d’amour, je rentrerai chez moi à 3 heure un quart. Avant de dormir je chante : « Je crois en Dieu ».
Nous sommes le dimanche 16 avril 2006
Levé 5 h 30, chapelet, lecture de la bible, épître de Pierre, la régénération par la parole, les versets 24 et 25 sont magnifiques.
Car toute chair est comme l’herbe et toute gloire comme une fleur ; l’herbe se dessèche et sa fleur tombe ; mais la parole du seigneur demeure pour l’éternité.
Chapelet Glorieux pour Laurence
La résurrection
Mathieu 28. 1,8.
Après le jour de sabbat, comme le premier jour de la semaine commençait à poindre, Marie de Magdala et l’autre Marie vinrent visiter le sépulcre. Et voilà qu’il se fit un grand tremblement de terre ; l’Ange du seigneur descendit du ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s’assit. Il avait l’aspect de l’éclair, et sa robe était blanche comme neige. A sa vue les gardes tressaillirent d’effroi et devinrent comme morts.
Mais l’Ange prit la parole et dit aux femmes : « Ne craignez point, vous : je sais bien que vous chercher Jésus le Crucifié. Il est n’est pas ici, car il est ressuscité comme il l’avait dit. Venez voir où il gisait, et vite allez dire à ses disciples qu’il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez » Quittant vite le tombeau, toutes émues et pleines de joies, elles coururent porter la bonne nouvelles à ses disciples.
L’ascension
Marc 16. 19, 20.
Or le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fur élevé au ciel et il s’assit à la droite de Dieu. Pour eux, ils s’en allèrent prêcher en tout lieu, le Seigneur agissant avec eux et confirmant la Parole par des signes qui l’accompagnaient.
La promesse de l’Esprit Saint
Actes des Apôtres 1. 6, 8.
Etant donc réunis, il s’interrogeaient ainsi : « Seigneur, est-ce maintenant, le temps ou tu vas restaurer la royauté en Israël ? Il leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moments que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui des cendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.
L’Assomption de Marie
Apocalypse 12.1.
Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme, le soleil l’enveloppe. La lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête
Marie couronnée Reine
Apocalypse 12 .2, 6
Elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l’enfantement. Puis un second signe apparut au ciel : un énorme Dragon rouge – feu, à sept têtes et dix cornes chaque tête surmontées d’un diadème. Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt devant la femme en travail, le Dragon s’apprête à dévorer son enfant aussitôt né. Or la femme mis au monde un enfant male, celui qui doit mener toutes les nations au sceptre de feu ; et son enfant fut élevé jusqu’au près de Dieu et de son trône, tandis que la Femme s’enfuait dans e désert, ou Dieu lui à ménagé un refuge pour qu’elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours.
Le départ
Préparation de mon sac, quelques pas dans Paris jusqu’à la Butte Montmartre, petit café à l’Eglise Saint Joseph des Nations avec Mireille pour qui j’ai priée pendant mon pèlerinage vers Saint Jacques.
Direction rue de la Folie Méricourt, messe avec mes Petites Sœurs Missionnaires de la Charité (Mère Thérésa), j’ai lu la 1er lecture, les jeunes avec leur guitare et leur spiritualité sont présents, les mêmes que le dimanche avant mon départ vers Saint Jacques, j’ai communié et ce fut une belle et jolie Messe.
Un peu de vaisselle avant de partir, et à la Mère Supérieure je dit : « ma sœur je vous rend mon tablier, à bientôt » puis ramassant mon sac : « salut tout le monde. » c’est un jeu facile, les bénévoles de la semaine ne sont pas présent, pour la plupart, c’est un départ incognito, vers la solitude, dans la prière face à moi même et face Dieu.
Je les quitte vers 10 h 00, direction l’église Sainte Margueritte, déjà quelques fidèles, et dans un beau silence un prêtre, lit en sans doute en priant se promène et marche tranquillement.
La messe est dite par le Père Jean Louis De Fombelle et dans une spiritualité éclatante, la célébration de la résurrection du Christ à donner une nouvelle joie à tous, je communierai à nouveau et cette fois à genoux, dans mon cœur beaucoup d’émotion en pensant à la Vierge Marie que je vais voir à Lourdes, puis dans un songe, mon arrivée pour le 3ème mardi à venir avant le petit café de Sainte Margueritte. Tiens, je ne vois ni Marcos ni Christine.
Le Père Jean Louis De Fombelle me remet une image de Sainte Bernadette de Lourdes avec un beau message, pendant la messe je regarde cette photo, son visage est doux, serein apaisé et son regard est d’éternité.
Ange,
Voici celle avec laquelle tu vas marcher, qu’elle t’accompagne sur tous tes chemins, qu’elle prie pour toi, que, avec Marie, elle te conduise au Ressuscité afin que tu intercèdes pour tes frères.
In Christo Jean Louis
Je reçois la bénédiction du Père Jean Louis De Fombelle, en présence de Florence qui vient de m’être présentée, je la regarde comme ma fille, Abdallah est présent il est fatigué, lui aussi était présent chez Marcos, avant de les quitter je leur annonce la date de mon arrivée.
Je pars, sans me retourner, Laurence est absente et dans le chagrin, le temps est bon pour la marche, direction les Colonnes Saint Louis, les Kms défilent sous mes pieds.
Cette journée est forte en émotion, la bénédiction du Père Jean Louis De Fombelle me porte, je me sens libre, engagé librement dans la foi, j’ai laissé derrière moi celles et ceux que j’aime, ma vie est faite ainsi, partir, vers d’autres horizons. Mais cette fois c’est dur, je vais devoir prier pour empêcher la solitude de me gagner et de s’imprégner en moi, sur les chemins de Saint Jacques je n’ai pas eu cette impression, mais aujourd’hui tout est différent, je pense pas que je marche, c’est devenu tellement banale, mettre un pied devant l’autre en regardant le ciel, là ou est ma mère la Vierge Marie, et en commençant mon Chapelet je chante : Mon Credo :
Je crois en dieu, le Père Tout Puissant
Créateur du ciel et de la terre
et en Jésus Christ, son fils unique, notre Seigneur
qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie,
à souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié,
est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu, le Père tout Puissant,
d’où il viendra juger les vivants et morts.
Je crois en l’Esprit Saint, à la Sainte Eglise Catholique,
à la communion des Saints, à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
Les Kms défilent sous mes pieds et en priant j’oublie que je marche dans cette interminable banlieue parisienne.
Puis c’est Saclay, enfin la nature, Chevreuse, je ne me suis pas rendu compte que la nuit est, un casse croûte acheté dans une station service avec une bière et je continue, Rambouillet 12 Kms.
Un petit coin sympathique dans la nature, dans l’ombre j’étale la pèlerine, enlève mes chaussures que je m’est dans mon sac de couchage, je rentre dans mon sac, tire de ma poche de chemise une feuille de papier, sort ma petite pile électrique (10 cm de long et 3 de diamètre) et chante dans mon cœur pour Laurence.
Souvenez vous
Souvenez vous, ô très miséricorde Vierge Marie,
Qu’on n’a jamais entendu dire q’aucun de ceux
Qui ont eu recours à votre protection,
Imploré votre secours et demandé votre assistance,
Ait été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des Vierges,
O ma Mère, je viens à Vous,
Et gémissant sous le poids de mes péchés
Je me prosterne à vos pieds.
O Mère du Verbe, ne rejetez pas mes prières,
Mais écouter les favorablement
Et daignez les exaucer.
Amen.
Cette nuit, à la belle étoile, je dors sans soucis, libre dans mes pensées, libre en moi même, libre dans mon cœur et dans ma foi.
Nous sommes le lundi de Pâque 17 avril 2006.
Le réveil est merveilleux, la nature s’éveille, belle, comme Dieu l’a faite, les oiseaux chantent, j’entend les merles siffler, il ne fait pas encore jour, je commence à perdre la notion du temps et ne m’y intéresse pas, je ne regarde pas l’heure mon téléphone portable est fermé et de toute façon cela n’y changerai rien.
Avant de partir je fais ma prière pour mes parents et grand parents défunts qu’il était doux ce lundi de Pâque de mon enfance ou j’allais à la pêche avec papa, pendant que maman préparait le repas, et à la lumière de ma lampe de poche je lis l’évangile : 1er épître de Pierre « l’héritage accordé par le Père » dans le chapitre les versets 4 et 5 retiennent particulièrement mon attention.
Pour un héritage exempt de corruption, de souillure, de flétrissure, et qui vous est réservé dans les cieux, à vous que, par la foi, la puissance de Dieu garde pour le salut prêt à se manifester au dernier moment.
Et je pars en dédiant mon premier chapelet à Laurence et Florence.
Chapelet du lundi (Joyeux)
L’Annonciation
Luc, 1. 28, 31
Le sixième jour du mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans la ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Il entra et lui dit « Réjouis toi, comblée de grâce, le Seigneur avec toi. A cette parole elle fut toute troublée, et elle demandait ce que signifiait cette salutation. Et l’ange luis dit : « Soit sans crainte Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevra dans ton sein et enfantera un fils et tu l’appelleras du nom de jésus.
La Visitation
Luc, 1. 39, 42
En ces jours là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Et il advint, dès qu’Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l’enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint. Alors elle poussa un grand cri et dit « Bénie es tu entre toutes les femmes et béni le fruit de ton sein »
La Nativité de Jésus
Luc, 2. 5, 7
Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis ou elle devait enfanter. Elle enfanta son fils premier né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’ils manquaient de place dans la salle.
Jésus est présenté au Temple
Luc, 2. 22, 23
Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils emmenèrent à Jérusalem pour le présenté au seigneur, selon qu’il est écrit dans la Loi du Seigneur ; tout garçon premier né sera consacré au Seigneur.
Jésus est retrouvé au Temple
Luc, 2. 46 et 47
Et il advint, au bout de trois jours, qu’ils le trouvère dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses.
Qu’elle intense émotion en pensant au baptême de Florence, à son regard plein d’espérance, ces yeux remplit de foi, comme pour l’aube d’un jour et d’une vie nouvelle, cette première étape vers une vie nouvelle, éternelle, à besoin de prières, d’amour fraternel pour conforter un engagement dans l’évangile, qui, sans être chaque jour facile, apporte une joie et une paix du cœur. Le jour s’est levé la campagne est calme, la forêt grouille de petits bruits insolites, doux et agréables, puis c’est l’arrivée à Rambouillet, j’ai besoin d’un bon café.
En pensant à la confirmation de Florence, je lis les actes des apôtres Chapitre 10, les versets 44 à 48.
Pierre parlait quand l’Esprit Saint tomba sur tous ceux qui écoutaient la parole. Et tous croyant circoncis qui étaient venus avec Pierre furent stupéfaits de voir que le don du Saint Esprit avaient été répandu aussi sur les païens. Ils les entendaient en effet parler en langue et magnifier Dieu. Peut on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu l’Esprit Saint aussi bien que nous ? Et il ordonna de les baptiser au nom de Jésus Christ. Alors ils le prièrent de rester quelques jours avec eux.
Je m’arrête au même café qui fait hôtel, celui de mon passage vers Saint Jacques de Compostelle, dans lequel j’avais dormi. En ce lundi de Pâques, il y a beaucoup de monde, et dès mon entrée, en disant bonjour et faisant le signe de croix, le patron me demande « c’est pour ou cette foi » « Lourdes tout simplement » ai-je répondu, et le patron raconte à ces clients que je marche beaucoup et moi je raconte mon histoire.
Pendant plus de 30 ans je me suis éloigné de la Sainte Eglise Apostolique et Romaine.
Pendant plus de 30 ans j’ai cherché la foi dans beaucoup de confessions, sans jamais retrouver la foi véritable de ma jeunesse, celle de mon enfance. Celle que le curé de mon enfance, de ma communion m’avait enseignée.
Et si aujourd’hui j’écris, c’est pour donner un sens nouveau à ma vie et pour expliquer à celles et ceux de mon entourage, à toutes et tous que je rencontre la véritable foi, celle que porte mon cœur et qui se porte vers mon prochain.
Il était une fois un petit couple, deux touristes vagabonds, en cherche de ravitaillement, nous étions en Auvergne, sur la route des Saints Nectaire, les bons fromages de notre France Eternelle, un petit village nous paraissait sans importance, puis la pancarte Orcival, nous y sommes allée, sans espoir, à notre grande surprise.
Ce petit village était animé et devant nous, hormis le commerçants nombreux, une jolie église, nous y sommes entrés et avons priés , dans la crypte, la main dans la main et la foi dans nos cœurs et en prenant des engagements de fidélité pour un retour vers la foi.
Ce fut le déclenchement, pour moi, principalement, un nouveau et lent départ vers la renaissance spirituelle.
Les années sont passées et, est devenu entre nous un décalage spirituel lent mais inexorable et après plusieurs années et beaucoup aléas nous nous sommes séparés, c’était début juin 2005. Steve que je considère comme mon fils allait avoir 18 ans et assez grand pour aller seul dans sa vie, mon petit bonhomme avait pris conscience de l’importance de ces études et travaillait très bien à l’école.
Ma vie prenait un nouveau sens que j’ignorais, que je ne connaissais pas encore et que devais chercher dans le plus profond de mon cœur en regardant mon prochain dans la foi du Christ.
Mais pourquoi Lourdes cette foi.
Avant mon départ pour Saint Jacques de Compostelle, j’avais fait la promesse à la Vierge Marie d’aller la voir à Fatima, si physiquement je restais en forme, puis solliciter par les uns et les autres j’ai pensé qu’il était bon de rentrer à Paris, pour la Semaine Sainte.
Pascale ma petite sœur spirituelle et compagne de vaisselle chez les Sœurs Missionnaires de la Charité (Mère Thérésa) devait très être inquiète, je sais que tous et principalement elle, ont prié pour moi tous les jours.
De retour à Paris, tout le monde m’avait trouvez en pleine forme, tous étaient rassurés, Pascale aussi, quel étonnement dans son visage et dans cœur de me voir en forme en ce lundi matin 10 avril.
J’ai par la suite su que Pascale disait « si Ange ne réussit pas, il ne reviendra pas nous voir, prions pour lui » depuis je l’appelle Pascale qui doute.
Merci Pascale, ma Petite Sœur Spirituelle.
Moi, je ne me sentais pas bien, j’étais en défaut avec La Vierge Marie, tout ce que je lui avais demandé en allant à Saint Jacques, m’avait été accordé, il fallait que je la remercie, alors j’ai décidé de partir le plus rapidement à Lourdes et le dimanche de Pâque était pour moi le jour idéal.
J’ai donc informé, par sms, Laurence et le Père Jean Louis De Fombelle de mon projet: Laurence (le 12 avril à 6 h 59) sur laquelle je porte un regard spirituel que je ne connais pas et qui est encore, à ce jour est sans explication, le Père Jean Louis De Fombelle (le 12 Avril à 14 h 04) pour son engagement spirituel et qui à beaucoup d’égards est un peu et même beaucoup le curé de mon enfance, le message était simple « C décidé je me prépare à partir pour Lourdes » ensuite mes sœurs et frères bénévoles, et tous les invités au repas.
Puis j’ai appris que mon compagnon de vaisselle, José était malade, c’était une raison de plus, pour moi, d’aller voir et parler avec la Vierge Marie à Lourdes et de demandez à Sainte Bernadette d’intercéder pour lui.
Mes Petites Sœurs Missionnaires de la Charité étaient, pour moi, enchantées, Pascale, Florence et d’autres encore, certains avaient du souci pour la vaisselle, mais je leur ait dit que la Vierge Marie s'en occuperait.
A mon retour de Saint Jacques de Compostelle, j’ai été agréablement surpris, des invités au repas, comme nous avons l’habitude de les nommer, mettaient les verres, l’eau et la sel sur les tables, préparaient les chariots pour la distribution des repas, magnifique, doux et agréable dans mon cœur, j’étais remplacer par les plus humbles, les plus démunis, les plus pauvres ceux qui dans l’oubli de tous,s avaient réalisé ce que le Christ nous demande : aimez vous les un les autres comme je vous ai aimé.
Par la suite je retournerai plusieurs fois dans ce même endroit, et à chaque fois je raconterai mon histoire.
Le café a été bon et réconfortant, « au revoir à la prochaine fois » mon sac sur le dos, je repars, 3 pains au chocolat dans une boulangerie et à nouveau les Kms défilent sous mes pieds.
Je pense à Laurence, au chagrin qu’elle a eu avec le suicide d’Olivier, et je prie pour eux en faisant mon chapelet et aussi ce jeune homme qui était seul, isolé le soir de la Vigile Pascale.
Une nouveauté dans cette journée, je ne veux voir personne, j’ai eu Laurence au téléphone, je ne sais plus à quel moment, elle m’a dit qu’elle était à Maintenon.
Laurence à toujours une belle voix douce et pure, pas aussi spirituelle que d’habitude, je sens dans son cœur un chagrin.
Les villes et petits villages sont vite traversés.
Je contourne les villes et d’Epernon et de Maintenon et je marche en chantant « Je Crois en Dieu et Je vous Salut Marie » dans les petits villages, tout est fermé, parfois, même pas un chat dans les rues en ce lundi de Pâque, ma petite bouteille de limonade est terminée, j’ai soif, mais j’oublie en priant.
Il doit être environ 14 h 00, après de 25 heures de marches, c’est l’émerveillement, les flèches de la cathédrale de Chartres apparaissent.
C’est sublime, c’est majestueux elles montent vers le ciel comme pour rejoindre l’éternité, je téléphone au Père Jean Louis Defombelle, la bénédiction qu’il m’a donné me porte vers la Vierge Marie, je m’arrête sur le bord du chemin, jette mon sac à terre et remercie la Vierge Marie en chantant :je vous salue Marie
Je pense et prie pour Christine et sa fille, je ne la connais pas bien, hormis dans cette soirée d’amitié chez Marcos, mais j’ai compris que son engagement pour son prochain est immense, elle l’aime, mais son cœur semble meurtri, son visage exprime la douleur, seul une élévation spirituelle peut l’aider.
A l’entrée de Chartres, un petit café est ouvert, « bonjour » en faisant le signe de croix, je commande un demi panaché et un homme regarde la croix de mon chapelet et me dit « Bonjour mon Père », j’explique que je suis Père mais tout simplement pèlerin, et lui raconte mon histoire, dans sa jeunesse il était bon marcheur, mais maintenant avec l’age c’est fini et il le regrette, alors je lui raconte qu’en 1965 je faisais mieux, « c’est l’année de ma naissance » me dit il, je croyais qu’il avait 70 ans, comme quoi la vie que nous menons peut interférer sur notre physique.
Je reprends ma marche vers Chartres, en priant pour Jean Louis et toujours avec un grand merci pour sa bénédiction, j’ai hâte d’arriver à la cathédrale, je dois trouver Notre Dame de la Grande Verrière, alors j’accélère le pas.
Puis c’est un instant sublime, merveilleux, intense, je suis devant le portail, je regarde ces flèches de l’éternité, beaucoup de monde je crois, mais je ne vois personne.
Arrivé devant Notre Dame de la Grande Verrière ma première pensée va vers Jean Louis, je sais qu’il est avec moi, en communion dans la prière puis dans mon cœur tous les noms et les visages défilent Laurence, Laurence et son chagrin, Olivier qui à été porté en terre, Florence et, Abdallah, Marcos et son épouse, père Gamet, Christine en pensant à sa fille, et les bénévoles des Sœurs Missionnaires de la Charité, Pascale, Catherine et Catherine.
Florence la douce et souriante qui à grandit spirituellement pendant mon pèlerinage à Saint Jacques, José qui est malade, Ostiane qui est malade et s’est confiée à moi, Armando, Antoine, Charles le grognon, Luc le perdu, Claude et tant et tant de noms et de noms
Puis tous ces visages, sans nom, mais dans mon cœur, ceux qui viennent prendre le repas qui m’ont dit avant de partir, prie pour moi, prie pour moi, ce petit musulman avec sa casquette qui est malade.
Mes petites Sœurs Missionnaires de la Charité qui m’ont beaucoup aidées à revenir dans la foi, pour ma petite soeur japonaise qui m’à confié la conversion de sa famille et elle dit si bien « papa, maman, frère » et tous ces jeunes gens et jeunes filles qui viennent nous aider avec et dans leur foi et dévouement.
Je ne sais pas combien de temps j’y suis resté, après, je suis allé prié au voile pour Florence, pour renforcer sa foi et son baptême ; pour son bonheur.
Puis je vais vers le magasin de souvenir, la carte postal du voile pour Florence, et un souvenir représentant notre Pape et Berger Benoît XVI.
Direction l’hôtel de la poste, comme pour Saint Jaques de Compostelle, je suis reconnu et toujours cette même questions, « vous allez ou cette foi » et j’explique pourquoi, je vais à Lourdes, un instant de fraternité et d’amour.
Je pose mon sac dans ma chambre, prend un bain et descend manger, je me dirige vers une restauration rapide tenue par des turcs chrétiens orthodoxes, et toujours au même endroit que pour Saint Jacques, les retrouvailles sont belles, intenses, il appelle ses frères, et toujours cette même questions, « vous allez ou cette foi » et nous conversons ensemble le temps du repas.
Ils sont fiers de me rappeler qu’ils parlent araméen, la langue du Christ, le repas est excellent, je suis plus que bien servis, un pèlerin doit prendre des forces, me disent ils, le repas terminé, une poignée de main fraternelle, inoubliable, je les quitte pour aller dormir et avant je fais mon chapelet en pensant à José.
L’Annonciation
Matthieu 1. 18, 22
Or telle fut la genèse de Jésus Christ. Marie sa mère, était fiancée à Joseph ; or, avant qu’il eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait du de l’Esprit Saint, Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. Alors qu’il avait formé se dessein, voici l4ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne craint pas de prendre chez toi Marie, ta femme ; car ce qui à été engendré par elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu l’appellera du nom de jésus car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
La Visitation
Matthieu 1. 19, 21
Joseph, son mari qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. Alors qu’il avait formé ce dessein, voici l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ta femme : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus car c’est lui qui sauvera son peuples de ses péchés. »
La Nativité de Jésus
Matthieu 2. 1, 2
Jésus étant né à Bethléem, de Judée, au temps du roi Hérode, voici que des mages venant d’Orient à Jérusalem en disant : « Ou est le roi des juif qui vient de naître ? Nous avons vu, en effet, son astre à son lever et nous somme venus lui rendre hommage. »
Jésus est présenté au Temple
Luc, 2.22, 32
Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils emmenèrent à Jérusalem pour le présenté au seigneur, selon qu’il est écrit dans la Loi du Seigneur ; tout garçon premier né sera consacré au Seigneur, et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la Loi du Seigneur, un couple de tourterelles et deux jeunes colombes. Et voici qu’il y avait à Jérusalem u homme du nom de Syméon. Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël et l’esprit Saint reposait en lui. Il avait été divinement averti par l’Esprit Saint qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur. Il vint au Temple poussé par l’Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçu dans ces bras, bénit Dieu et dit : « Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumières pour éclairer les nations en gloire de ton peuple Israël. »
Jésus est retrouvé au Temple
Luc ; 2l. 46, 47
Et il advint, au bout de trois jours, qu’ils le trouvère dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses.
Avant de dormir, j’ouvre à nouveau ma bible et au 1er épître de Pierre, je lis : entre frères et médite les versets 10 et 11
Qui veut en effet, aimer la vie et voir des jours heureux doit gardez sa langue du mal et ses lèvres de paroles fourbes, s’éloigner du mal et faire le bien, chercher la paix. Car le Seigneur a les yeux sur les justes et tend l’oreille à leur prière, mais le Seigneur tourne sa face contre ceux qui font du mal.
Avant de dormir, je regarde ma carte, pour évaluer au mieux les Kms, je me suis sans doute trompé dans mon évaluation de temps pour arriver à Lourdes, je prie en me tournant vers la Vierge Marie à qui je demande conseil, « Ange ce qui est dit est dit » et bien je ferai comme dit.
Je m’endors d’un sommeil profond.
Nous sommes le mardi 18 avril 2006.
Au réveil je consulte l’heure, il est 3 h 55, c’est tôt pour partir, lecture de la bible, elle est précieuse cette bible offerte par mes petites Sœurs, toujours le 1er épître de Pierre la révélation prophétique de l’esprit, le verset 12 attire plus particulièrement mon attention.
Il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour vous qu’ils administraient ce message, que maintenant vous annoncent ceux, qui prêchent l’Evangile, dans l’Esprit Saint envoyé du ciel, et sur lequel les anges se penchent avec convoitise.
Mais au fait pourquoi les épîtres de Pierre ?
Pierre fut notre 1er Pape, même s’il n’en portait le titre, ce premier épître fut reconnu par l’Eglise dès le début et sans contestation, il est écrit à Rome qui deviendra le Siège de notre Sainte Eglise, Marc est avec lui, Pierre mourra en martyr en 64 ou 67 sous Néron. Sylvain le disciple secrétaire ancien compagnon de Paul est peut être avec lui. Les propos de cette épître sont simples et d’une chaleur émouvante de plus nous attendons tous cette fête de la Pentecôte, celle de l’Esprit Saint.
Il est maintenant 4 h 30, je ferme mon sac, et descend à la réception, je vais partir sans café sans petit déjeuner, alors dans l’ascenseur, je m’adresse à la Vierge Marie, arrivé devant le veilleur de nuit celui-ci me dit : « votre petit déjeuner est prêt » il a été prévenu par le réceptionniste de jour, il me connaît depuis mon précédent pèlerinage et toujours cette même question, « vous allez ou cette foi », alors je raconte, ils savent tous les deux que je part très tôt. Je règle ma note d’hôtel, déjeune copieusement, avant de partir je fais le signe de croix et direction Bonneval.
Chemin faisant, à la lumière de ma lampe de poche, je lis un petit livre de Philippe Madre « Adoration et Consolation » magnifique ces passages :
Mise en présence du Dieux de Paix.
Mise en présence du Dieu de Miséricorde.
Mise en présence du Dieu de Sagesse.
Mise en présence du Dieu de Vérité.
Mise en Présence du Dieu Médecin.
Mise en présence du dieu Consolateur.
Mise en présence du Dieu d’Amour.
Je marche, je marche en chantant, Je Crois en Dieu et je vous salut Marie, j’attends q’il fasse jour pour m’arrêter, et faire un véritable chapelet en me reposant un peut.
Aujourd’hui c’est le petit Café à Sainte Margueritte, cette belle bénédiction de Jean Louis me porte. Au téléphone je donne de mes nouvelles et fait par de mon avancement pour Lourdes, j’aime avoir des nouvelles de ceux que j’ai laissés à Paris, ensuite ce sera José pour les bénévoles des Sœurs Missionnaires de la Charité, j’appellerai souvent José avant 8h 30, je prie souvent pour lui, il est mon compagnon de vaisselle et malgré son état de santé chancelant il est disponible, Catherine à une belle voix spirituelle.
Chapelet du mardi «Douloureux » il est pour Laurence, son chagrin et Olivier endormi dans l’espoir de la résurrection.
Jésus agonise à Gethsémani
Marc, 14. 33, 36.
Quand il fut la sixième heure, l’obscurité se fit sur la terre entière jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure jésus clama dans un grand cri « Elôï, Elôï, léma sabachthani » ce qui se traduit «Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?» certains des assistants disaient en l’entendant «Voila qu’il appelle Elie?» Quelqu’un courut tremper une éponge dans le vinaigre et, l’ayant mise au bout d’un roseau, il lui donnait à boire en disant : «laissez que nouds voyions si Elie va venir le descendre»
Jésus est flagellé
Jean, 19. 19.
Pilate prit alors Jésus et le fit flageller.
Jésus est couronné d’épines
Jean 19. 2, 7.
Les soldats tressant une couronne avec des épines la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre ; il s’avancèrent vers lui en disant : « Salut, roi des Juifs » Et il lui donnèrent des coups. De nouveau, Pilate sortit dehors et leur dit « Voyer, je vous l’amène dehors, pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » J&sus sortit donc dehors, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre ; et Pilate leur dit « Voici l’homme » Lorsqu’ils le virent, les grands prêtres et les gardes vociférèrent, disant : « Crucifie le crucifie » Pilate leur dit « Prenez le, vous, et crucifiez le ; car moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation » Les Juifs lui répliquèrent : « Nous avons une Loi il doit mourir, parce qu’il s’est Fils de Dieu. »
Jésus porte sa Croix jusqu’au Calvaire
Jean, 19. 17, 19
Et il sortit, portant sa croix, et vint au lieu dit du Crâne, ce qui se dit en hébreu Golgotha.
Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la croix. Il était écrit : « Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs.
Jésus est crucifié
Luc, 23. 33, 34.
Lorsqu’ils furent arrivés au lieu du Crâne, ils l’y crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Et Jésus disait : « Père pardonne leur : ils ne savent ce qu’ils font. » Puis, se partagèrent ses vêtements, et ils tirèrent au sort.
Arrivée à Bonneval pour midi, je rentre dans la même pizzeria, bonjour, en faisant le signe de croix, je suis reconnu, j’ai hâte de leur parler de mon pèlerinage à Saint Jacques et pourquoi Lourdes.
Je m’assoie à une petite table et commande une pizza géante, mes voisins de table, un couple me regarde, il mange une pizza normale pour deux, et oui je suis pèlerin, je marche à pieds, et je vais à Lourdes, et je leur explique que je viens de Paris, la dame regarde mon chapelet, et oui Saint Jacques de Compostelle à pieds depuis Paris.
Je raconte, tout le monde écoute et la patronne répète plusieurs fois, le monsieur est passé ici le mois dernier, c’est un bel instant, les jeunes sont les plus curieux, vous êtes croyant, plusieurs disent oui, vous allez à la messe, non, pourquoi, je n’ai pas le temps dit un, un autre pense que c’est inutile, alors je rend témoignage de la Vigile Pascale.
Je sors de Bonneval un petit coin tranquille dans la nature et un repos bien mérité.
Là je pense aux tentations lors de mon pèlerinage vers Saint Jacques, et dans le 1er épître de Pierre je lis et médite Obligation des Chrétiens parmi les Païens, les versets 11 et 12
Très chers, je vous exhorte comme étrangers et voyageurs, à vous abstenir des désirs charnels, qui font la guerre à l’âme. Ayez au milieu des nations une belle conduite afin que, sur le point même ou ils vous calomnient comme malfaiteurs, la vue de vos bonnes œuvres les amène à glorifier Dieu, au jour de sa visite.
Cet entretien m’a donné du courage, je repars en chantant vers la Vierge Marie des chants improvisés, ces chants me portent, je suis plein d’enthousiasme ; puis c’est Châteaudun que je contourne, puis Saint Hilaire s/ Yerres, Montigny le Gannelon et Cloyes le Loir.
Restauration méritée, le menu est un peu léger pour un pèlerin marcheur.
Je repars, mon enthousiasme n’a pas diminué, puis il fait beau, un petit coin tranquille pour dormir dans mon sac de couchage, je fait un chapelet complet et je lis toujours dans le 1er épître de Pierre : Rupture avec le péché les 2 premiers versets sont complet, ce soir j’ai mal au dos, à savoir pourquoi ?
Le christ ayant donc souffert dans la chair, vous aussi armez vous de cette même pensée, à savoir : celui qui à souffert dans la chair a rompu avec le péché, pour passer le temps qui reste à vivre dans la chair, non plus selon les passions humaines, mais selon le vouloir divin.
Et je dors tranquille.
Nous sommes le mercredi 19 avril 2006
Au réveil il fait encore nuit, pendant ma prière, je pense à la petite Catherine dans l’adoration du Sacrement, et dans le livre de Philippe Madre, une belle référence sur Job Chapitre 19 verset 25 à 27. et je vais le lire dans ma bible, la bible de Jérusalem, offerte par mes petites Sœurs.
Je sais, moi, que mon Défenseur est vivant, que lui, le dernier, se lèvera sur la poussière.
Une fois qu’ils m’auront arraché cette peau qui est la mienne, hors de ma chair je verrai Dieu.
Celui que je verrai sera pour moi, celui que mes yeux regarderont ne sera pas un étranger.
Et mes reins en moi se consument.
Tiens, je n’ai plus mal au dos.
Ma marche reprend dans la prière, arrêt dans un petit bois vers 8 heures, pour un chapelet complet, pour Cécile que sa mère a confié à mes prières et ma petite Soeur Japonaise pour la conversion de sa famille « papa, maman frère », comme elle dit, et bientôt je reconnais la flèche de la cathédrale de Vendôme.
Chapelet du mercredi (Glorieux) pour Léticia
La Résurrection
Luc, 24. 2, 6.
Elles trouvèrent la pierre roulée de devant le tombeau, mais entrées elle ne trouvèrent pas Jésus. Et il advint, comme elles demeuraient perplexes, que deux hommes se tinrent devant elles, en habit éblouissant. Et tandis que, saisies d’effroi, elles tenaient leur visage incliné vers le sol, ils leur dirent : « Pourquoi cherchez vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. Rappelez vous comment il vous a parlé, quand il était encore en Galilée
L’Ascension
Luc, 24. 50, 53
Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Et il advint, comme il les bénissait, qu’il se sépara d’eux et fut emporté au ciel. Pour eux s’étant prosternés devant lui, ils retournèrent à Jérusalem en grande joie, et ils étaient constamment dans le Temple à bénir Dieu.
La Pentecôte
Actes 2. 1, 4.
Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison ou ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’ont eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.
Après la Pentecôte. Discours de Pierre aux Onze
Actes, 2. 16, 19.
Mais c’est bien ce qu’à dit le prophète ; Il se fera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes. Et moi, sur mes serviteurs et sur mes servantes je répandrai de mon Esprit. Et je ferai paraître des prodigues là haut dans le ciel et des signes ici bas sur terre.
Les premières Conversions.
Actes 2. 37, 38.
D’entendre cela, ils eurent le cœur transpercé, et ils dirent à Pierre et aux apôtres ; « Frères, que devons nous faire ? » Pierre leur répondit : « Repentez vous et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour la rémission de ses péchés, et vous recevrez le don du Saint Esprit »
Arrivé au pied de la Cathédrale il est 10 heures, je visite à nouveau cette merveilleuse cathédrale, quelque chose d’inexplicable est dans mon cœur, une émotion forte, à genoux, les larmes dans les yeux, je prie en communion pour Jean Louis et je pense au petit café de Sainte Ambroise : Véronique la pure, Jaqueline une petite fleur de printemps, Christine toujours sourire, Jean, Mireille, Bernard, Michel, et Michel le séminariste et à tous ceux qui viennent prendre un petit café et rechercher une chaleur humaine et fraternelle, je pense et prie pour les intentions qui me sont confiées avant et depuis mon départ.
Et je voudrais leur lire, ce beau passage de l’épître de Jacques : la demande confiante versets 5 et 6
Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, il donne à tous généreusement, sans récriminée. Mais qu’il demande avec foi, sans hésitation, car celui qui hésite ressemble au flot de la mer que le vent soulève et agite.
Nous pouvons demander tant de chose à Dieu, dans la sagesse, en étant raisonnable et pour l’amour de notre prochain. Demandons à la Vierge Marie, Ô Vierge des Vierges, demandons à Sainte Bernadette de Lourdes d’intercéder pour nous auprès de Dieu le Père et de Jésus Christ son fils unique notre Sauveur, afin que la paix de notre âme soit retrouvée. Aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimé a dit le Christ.
Ce magnifique portail, de la dentelle en toute beauté, ciselée dans la pierre, de la sueur, du temps, de l’amour des hommes croyant en Dieu, croyant en Jésus Christ, notre Dieu devenu homme pour nous montrer la voie de la Résurrection et de la vie Eternelle.
Et dans ma prière je relis et médite la vraie prière. Le Pater selon Saint Mathieu au chapitre 6, les versets 7 et 8 nous donne une mise en garde.
Dans vos prières, ne rabâchez pas comme les païens : il s’imaginent qu’en parlant beaucoup ils seront mieux écouter. N’allez pas faire faire comme eux ; car votre Père sait bien ce qu’il vous faut, avant que vous lui demandiez.
Puis la Vraie prière, le Vrai Pater, celui qui pénètre nos cœurs, nos pensées, notre amour, in Christo, en nous abandonnant au Ressuscité, dans la foi de notre âme et notre cœur.
Les Verset 9 à 13
Notre Père qui es dans les cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donnes nous aujourd’hui notre pain quotidien.
Remets nous de nos dettes
comme nous-mêmes avons remis à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre du Mauvais.
Puis l’explication dans les versets 14 et 15.
Oui, si vous remettez aux hommes leurs manquements, votre Père Céleste, vous remettra aussi ; mais si vous ne remettez pas aux hommes, votre Père non plus ne vous remettra pas de vos manquements.
Puis je m’en remets à l’apôtre Luc, chapitre 11, les verset 1 à 4 : Le Notre Père
Et il advint, comme, il était quelque part à prier, quand un de ses disciples lui dit « Seigneur, apprends nous à prier, comme Jean l’a appris à ces disciples » il leur dit : « Lorsque vous prier dites :
Père que ton nom soit sanctifié ;
que Ton règne vienne ;
donne nous chaque jour notre pain quotidien ;
et remet nous nos péchés,
Car nous même remettons à quiconque nous doit ;
et ne nous laisse pas entrer en tentation. »
Direction Château Renault, en passant par les petits villages les mêmes que pour Saint Jacques.
Le temps est variable, les pieds sont bons, mon enthousiasme grandit. Je me sens libre de tout ce qui est matériel. Je fais un chapelet pour Christine, elle est merveilleuse.
Difficile de trouver dans cette ville, qui semble vivre au ralentit, pas un casse croûte dans les bars, ni dans les boulangeries, je fais le tour de la ville, je vais devoir continuer, enfin un petit le bar des tanneurs, a l’affiche sandwichs, je rentre en faisant le signe de croix, et en disant bonjours, « vous avez des sandwichs », elle n’a plus de pains, je commence à raconter mon histoire, « asseyez vous » me dit la patronne, « je vais chercher du pain », quand elle revient avec 2 baguettes elle me demande « au jambon ou au fromage », « les deux madame » et en mangeant je raconte toute mon histoire depuis mon enfance, ma perte de la foi, et ma lente remonté vers le Christ notre Seigneur.
Ca va mieux, j’en fait pars à la patronne et en plus je lui dis « j’aurai préféré un steak », elle part dans la pièce arrière et me crie, « il me reste une entrecôte », « c’est très bien » lui dis je et de nouveau elle crie vers sa fille et lui dit, « épluche les pommes de terre », merveilleuse cette dame, cette entrecôte sera délicieuse, je n’avait pas mangé depuis hier au soir.
Dans la salle une jeune et jolie rouquine, je serrerai souvent la croix de mon chapelet, en me rappelant l’écrit de l’Apôtre Pierre « obligations des chrétiens parmi les païens » ainsi que les recommandations de Jean Louis.
Laurence m’a laissée un message sur mon portable, je l’écoute souvent, sa voix est douce, pure, agréable spirituelle et à chaque foi je lève ma tête vers le ciel pour demander à la Vierge Marie de la protéger.
Je pars, je n’ai pas envie de rester dans cette ville et je marcherai sans me rendre compte des Kms parcourus, je me sens bien, libre et heureux, j’aime être seul dans la nature alors la nuit tombée, je m’arrête pour dormir dans la nature, c’est si beau si serein comme l’oiseau.
Avant de m’endormir, je prie pour tous ceux qui n’ont pas de toi et à la lueur de ma petite pile je lis un passage l’Apôtre Pierre 1er épître, « dans l’attente de la Parousie » le verset 11.
Si quelqu’un parle, que ce soit comme les paroles de Dieu ; si quelqu’un assure le service, que se soit comme un mandat reçu de Dieu, afin que tout soit glorifié par Jésus Christ, à sont la gloire et la puissance pour des siècles des siècles. Amen
Pascale, ma petite sœur spirituelle, Jérôme, Léticia, je prie souvent pour vous, en avant de dormir je ne peux pas m’empêcher de penser à Léticia et je jante souvent :
Je vous salue Marie Pleine de Grâce.
Le Seigneur est avec Vous.
Vous êtes Bénie entre toutes les femmes.
Et Jésus le Fruit de Vos Entrailles est Béni.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour Léticia.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour elle.
Sainte Marie priez pour elle, priez pour son cœur meurtri.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour elle.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, pour son amour.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour elle.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, prier pour celui qu’elle aime.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour elle.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour que sa douleur s’apaise.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour elle.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour que sa pureté
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour elle.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour qu’elle vous garde sa confiance
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour elle.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour sont éternité.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour elle.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour elle, priez pour ces deux enfants.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour eux, priez pour eux.
AVE, AVE, AVE MARIA
AVE, AVE, AVE MARIA
Composé sur la route de Saint Jacques de Compostelle
Nous sommes le jeudi 20 Avril 2006
Parfois je n’ai plus la notion du temps, c’est beau la nature, c’est beau de se réveiller en Dieu, dans la nature qu’il nous a faites et qui en ce printemps s’éveille et m’éblouit, ces champs merveilleux qui nourrissent le monde, ces oiseaux qui nous chantent leurs plus beaux refrains.
Chapelet du Jeudi (Lumineux), pour Laurence, Christine et Jean Louis.
Le Baptême du Seigneur
Mathieu 3. 13, 15
Alors jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean pour être baptisé par lui. Celui-ci l’en détournait, en disant « C’est mi qui ai besoin d’être baptisé par toi, tu viens à moi ». Mais Jésus luis répondit : « Laisse faire pour l’instant : car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice ». Alors il se laissa faire
Les Noces de Cana
Jean 2. 3, 11
Et ils n’avaient pas de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit « il n’ont pas de vin » Jésus lui dit « Que veut tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée ». Sa mère dit aux servants « Tout ce qu’il vous dira, faites le »
Or il y avait là six jarres de pierre, destinées baux purification des juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus leur dit « Remplissez d’eau ces jarres » Ils les remplirent d’eau jusqu’au bord. Il leur dit « Puissez maintenant et portez en au maître du repas » Ils lui en portèrent. Lorsque le maître du repas eut goûté l’eau devenue vin, il ne savait pas d’où il venait, tandis que les servants le savaient, eux q qui avaient puisé l’eau, le maître du repas appelle le marié et lui dit « Tout homme sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu a gardé le bon vin jusqu’à présent » Cela, Jésus en fit le commencement des signes à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.
Je médite ce passage, c’est Marie, mère de Jésus, qui depuis toujours, depuis la visitation de l’Ange sait qui est son fils, et qui dans son cœur, dit à son fils « Jésus, mon fils, là, commence ton destin » Et c’est avec la foi de sa mère que Jésus accomplit son premier miracle, que commence son ministère.
La venue du Royaume de Dieu
Luc. 9. 27
Je vous le dis vraiment, il en est de présents, ici même qui ne goûteront pas la mort, avant d’avoir vu le Royaume de Dieu.
La Transfiguration du Seigneur
Marc 9. 2, 5
Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et les emmène à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux et ses vêtements devinrent resplendissant, d’une telle blancheur q’aucun foulon sur terre ne peut blanchir de la sorte. Elie leur apparut avec Moïse et ils s’entretenaient avec Jésus.
L’institution de l’Eucharistie.
Luc 22. 19, 20
Puis prenant du pain, il rendit grâce, le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous ; faites cela en souvenir de moi » Il fit de même pour la coupe après le repas, disant « cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang, versé pour vous.
Qu’elle intense émotion en pensant au baptême de Florence, cette première étape d’une vie nouvelle à besoin de prières pour conforter son engagement dans l’évangile, le jour s’est levé la campagne est calme, la forêt grouille de petits bruits insolites, doux et agréables, puis c’est l’arrivée à Rambouillet, j’ai besoin d’un bon café.
En pensant à la confirmation de Florence, je lis les actes des apôtres Chapitre 10, les versets 44 à 48.
Pierre parlait quand l’Esprit Saint tomba sur tous ceux qui écoutaient la parole. Et tous croyant circoncis qui étaient venus avec Pierre furent stupéfaits de voir que le don du Saint Esprit avaient été répandu aussi sur les païens. Ils les entendaient en effet parler en langue et magnifier Dieu. Peut on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu l’Esprit Saint aussi bien que nous ? Et il ordonna de les baptiser au nom de Jésus Christ. Alors ils le prièrent de rester quelques jours avec eux.
Pensée pour Christine.
Elève ton amour vers ton prochain, tu as à toutes les qualités, toutes les capacités, ton cœur est pure, revoit ta vie spirituelle, exprime toi comme dans ton cœur comme à l’âge de ta première communion, tu verras, l’amour de Dieu notre Père Céleste est immense, immense.
Et à tous et toutes et tous je dis :
C’est beau de vouloir servir son prochain.
C’est beau de vouloir entreprendre un nouvel effort en faveur de ceux qui sont les plus démunis.
Regardons les plus démunis mais regardons d’abord leur détresse spirituelle.
Regardons leur isolement, leur isolement dans la société.
Regardons leurs regards affamés, non pas de nourriture mais d’amitiés fraternelles.
Regardons leurs regards absents.
Comme nous nous sommes absents envers eux et en beaucoup de choses.
Et j’entreprends de nouveau ma marche en priant pour les couples en difficulté.
Je vous salue Marie Pleine de Grâce.
Le Seigneur est avec Vous.
Vous êtes Bénies entre toutes les femmes.
Et Jésus le Fruit de Vos Entrailles est Béni.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour les couples en difficulté.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour eux, priez pour eux.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour eux, priez pour leur union sacré.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour eux, priez pour eux.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour eux, pour leur amour.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour eux, priez pour eux.
Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour eux, prier pour leurs enfants.
Sainte Marie Mère de Dieu priez pour eux, priez pour eux.
AVE, AVE, AVE MARIA
AVE, AVE, AVE MARIA
Composé sur la route de Saint Jacques de Compostelle
Je suis en direction de Tour.
Les Kms défiles sous mes pieds, les villages passent dans mes yeux, les prières sont dans mon cœur et s’élèvent vers la Vierge Marie, pour toutes et tous.
Je ne prie pas la Vierge Marie, mais je m’adresse à la mère de Dieu pour qu’elle soit l’Avocate de tous celles et tous ceux qui souffrent dans leur chair et leurs âmes.
Rien ne saurait commencer sans l’intention de poursuivre et d’aller jusqu’au bout dans la Fraternité et les Enseignements du Christ.
Puis dans mon cœur je médite le : Je Vous Salut Marie.
En ces paroles données par l’Ange Gabriel, données à Marie, rapportées par l’apôtre Marc :
Réjouis toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi.
Sois sans crainte Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Je pense à la Vierge Marie, petite fille, sans doute très jeune, choisie parmi toutes, par ce que la plus pure, la plus dévouées à Dieu, la plus obéissante à Dieu.
Puis la visitation de Marie, dans une ville de Judas chez Zacharie et Elisabeth et lorsque Elisabeth eut entendu les salutations, l’Apôtre Luc nous rapporte ces belles paroles de cette visitation.
Alors elle (Elisabeth) poussa un grand cri et dit :
« Bénie es tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein »
Toi la Vierge Marie, Mère de Dieu, Mère du Christ, ma Mère, ma Compagne de voyage, mon Avocate auprès de Dieu et toi Sainte Bernadette vers qui je marche, priez pour tous ceux qui sont dans mon cœur, priez pour eux, priez pour eux.
Que mon cœur soit toujours à prier chaque jour.
Que mon cœur soit prêt toujours à prier avec amour.
Que mon cœur soit prêt toujours à vous servir avec amour
AVE, AVE, AVE MARIA
AVE, AVE, AVE MARIA
Composé avant la route de Saint Jacques de Compostelle
Cette journée est dense, pleine d’émotions puis bientôt, en fin d’après midi c’est Tour, je n’aime ces grandes villes impersonnelles, la froideur de ces femmes et ces hommes qui courent, sont pressés et en oublient qu’ils ne sont pas seuls.
A la sortie de Tour je rentre dans le même petit hôtel restaurant que pour Saint Jacques, le personnel est toujours aux petits soins pour ces clients, un car d’allemands vient d’arriver, à l’heure du repas tous regardent le chapelet que je porte autour de mon cou, ils sont d’une extrême gentillesse envers moi. Je ne les comprends pas, mais j’ai l’impression d’être à Frankfort ou à Munich.
Je pense à mon grand père paternel, Joseph, que je n’ai pas connu, gazé à Ypres et mort quelques années après la guerre, je pense à mon parrain Marcel, condamné à mort à Tunis, évadé et qui rejoint la 1er D.F.L, je prie pour le repos de leurs âmes.
J’ai souvent conversé de cette période avec mon parrain, il était sans haine et me parlait de mon grand père, qu’il n’avait que très peu connu, étant né après la guerre, lui aussi sans haine lui avait dit ma grand-mère Isabelle, tous deux aurait préféré disait il n’avoir jamais connu ces horreurs.
Quelle joie pour eux aurait été de voir ces regards fraternels, amicaux qui regardent mon le chapelet que je porte autour de mon cou.
L’incompréhension des hommes politiques a engendré l’incompréhension des peuples, aujourd’hui les peuples de l’Europe se parlent, la plus belle des révolutions, au-delà des idéologies, celle des cœurs dans la sagesse. Restons méfiants.
Nous sommes le vendredi 21 avril 2006.
J’ai passé une bonne nuit de repos, un bain le soir, un bain le matin, levé à 6 h 30, lecture de la bible en pensant à mes cousins germains allemands et mes pensées vont vers ces lois d’autrefois sur la vengeance.
La bible répond à toutes nos interrogations, des petites aux plus grandes, elle nous réconforte chaque jour.
Cette période de l’histoire de l’Europe et du Monde me rappelle les loi du début de l’ l’homme :
Genèse Chapitre 4 : ce passage du verset 15, puis les versets 23 et 24
Yahvé dit à Caïn, qui vient de tuer son frère Abel et à peur de la vengeance.
« Aussi bien, si quelqu’un tue Caïn, on le vengera sept fois »
Lamek dit à ses femmes :
« Ada et Cilla, entendez ma voix : J’ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure. C’est que Caïn est vengé, mais Lamek, septante sept fois.
Les horreurs de ce temps, sont encore en horreur aujourd’hui, et nous l’appelons temps moderne.
Avant de partir je prends mon petit déjeuner, hier au soir j’étais envahis, dans mon cœur, par ces allemands, nos cousins germains, ce matin je parle avec le personnel, avec eux, qui en cette instant ne sont pas débordés par le travail, je raconte de que j’ai fait depuis mon précédent passage mon arrivée à Saint Jacques et pourquoi vers Lourdes maintenant. J’aime ces instants.
Puis je prends le départ et à nouveau les Kms défilent sous mes pieds en chantant, je crois en Dieux, je vous Salut Marie, puis le chant pour Léticia, et le chant pour les couples en danger, au départ la D 50 puis des petits chemins dans la nature c’est direction Châtellerault, bientôt Ligueil, il est un peu moins de midi et je déjeune vite fait, la D 31, après quelque Kms je fait à nouveau le chapelet douloureux, du Vendredi, pour José.
Jésus agonise à Gethsémani
Mathieu 26. 36, 39.
Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani, il dit aux disciple : « restez ici, tandis que je m’en irai prier là-bas » Et prenant pierre avec lui et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur dit « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez sur moi. » Etant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi. Cependant, non pas comme je le veux, mais comme tu le veux. »
Jésus est flagellé
Marc 27. 30.
Et crachant sur lui, ils prenaient le roseau et en frappaient sa tête.
Jésus est couronné d’épines
Marc 27. 29
Puis, ayant tressé une couronne avec des épines, ils la placèrent sur sa tête, avec un roseau dans sa main droite.
Jésus porte sa Croix jusqu’au Calvaire
Marc 27. 32,34
En sortant, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, et le requirent pour porter sa croix ; arrivés en un lieu di Golgotha c'est-à-dire du Crâne, ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; il en goûta en n’en voulu point boire.
Jésus est crucifié
Marc 27. 35, 37.
Quand ils l’eurent crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort. Puis, s’étant assis, ils restaient à le garder. Ils placèrent aussi au-dessus de sa tête le motif de sa condamnation ainsi libellé « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ».
Et puis c’est Descartes, la D 58, Dangé le Romain et je rejoint là, la N 10, j’ai parcouru, avec les petits détours plus de 65 Kms, et c’est Igrandes, tout est fermé, tout est fermé, quelques biscuits, encore quelques Kms, je n’en peut plus, un Notre Père et un je Vous Salut Marie et je dors dans la nature.
Nous sommes le samedi 22 Avril 2006
Quel magnifique réveil, la brume envahit la nature, les oiseaux chantent leurs refrains joyeux, il fait froid et humide, c’est Dieu, le monde qu’il a créé, dans toute sa beauté et toutes ses variétés, pour nous donner le songe, le songe de l’avenir, de l’espoir, de la beauté, de la compréhension et nous aider à voir différemment chaque jour de notre vie terrestre dans l’attente de l’éternité.
Je part en chantant, le Notre, Père et le je Vous Salut Marie, Jaunay dort, Clan dort, Châtellerault n’est pas encore éveillé, Nantré enfin un petit café ouvert, ouf, un café, un boulangerie ouverte, ouf, quelques pains au chocolat, mon estomac était vide.
Dans la 1ère épître de Pierre je lis le sacerdoce nouveau, le Chapitre 2, les versets 7 et 8.
A vous donc, les croyants, l’honneur, mais pour les incrédules, la pierre qu’ont rejeté les constructeurs, celle là est devenue la tête de l’angle, une pierre d’achoppement et un rocher qui fait tomber. Ils s’y heurtent parce qu’ils ne croient pas à la Parole ; c’est bien à cela qu’ils sont destinés.
Chapelet pour José qui est malade.
Prédication de Jean Baptiste
Matthieu 3. 1, 3
En ces jours là arrive Jean le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée et disant « Repentez-vous car le Royaume des cieux est tout proche » C’est bien lui dont a parlé Isaïe le prophète : Voix celui qui crie dans le désert ; Préparer le chemin du Seigneur, rendez doit ses chemins.
Baptême de Jésus
Matthieu 3. 13, 15
Alors Jésus arrive de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour se être baptisé par lui. Celui-ci l’en détournant en disant : « C’est moi qui à besoin d’être baptisé par, et toi, tu viens à moi » Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour l’instant : car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice » Alors il se laisse faire »
Le vrai trésor
Matthieu 3. 19, 21
Ne vous amassez point de trésor sur la terre, ou la mite et le ver consument, ou les voleurs percent et cambriolent. Mais amassez des trésors dans le ciel ; là, point de mite ni de ver qui consument, point de voleurs qui perforent et cambriolent. Car ou est ton trésor, là sera ton cœur.
Guérissons multiples
Matthieu 8. 16, 17
Le soir venu, on lui présenta beaucoup de démoniaques ; il chassa les esprit d’un mot, et il guérit tous les malades afin d’accomplir l’oracle d’Isaïe le prophète : il a pris nos infirmité et s’est chargé des malades.
Jésus maître au fardeau léger
Matthieu 11. 28, 30
« Venez à moi, vous tous qui peinez et ployer sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Charger-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger »
Merci Ô Vierge Marie de m’accompagner
Et j’arrive à Poitiers, là, il me semble que j’ai forcé un peu trop, et dans un second chapelet, je demande conseil à Vierge Marie et à Sainte Bernadette de Lourdes en regardant et lisant la carte postale de Jean Louis. Je dois faire une pose, reprendre des forces avant de continuer. Demain une nouvelle route , un nouveau chemin, vers Lourdes, différent de celui de Saint Jacques de Compostelle, demain de nouvelles rencontres, de nouveaux visages et de nouvelles interrogations dans la foi et la Pureté de l’Evangile du Christ.
Alors, je deviens touriste, je me promène dans cette ville que je connais pour l’avoir visité à plusieurs reprises.
La journée d’hier a été éprouvante, je décide donc sur les conseils de celles avec qui je vais parler et intercéder pour celles et tous qui sont dans mon cœur et mes prières, de me reposer à la sortie de Poitiers avant de me diriger sur Angoulême, un hôtel, l’hôtel de la Marmotte, endroit idéal pour un bon repos.
Il est 18 h 57, nous sommes toujours le 22 avril 2006, je vient de réserver une chambre, j’attend l’heure du repas, je m’intéresse au jeune couple gérant et leur parle de mon projet, j’ai décidé de faire une nouvelle collection de photos, la route et les rencontres seront différents ce ceux de Saint Jacques de Compostelle et dans l’attente de ce repas, je prends un bon bain mérité, je crois.
Plein de choses dans ma tête, comment vais je aborder ce nouveau parcours, ces nouvelles rencontres, comment expliquer ma foi à des gens nouveaux, comment rendre témoignage de l’Evangile et de l’Amour du Christ.
Ce soir après le repas je lis, plutôt, je feuillette un livre en pensant à Maria Thérésa et Fabricio, l’histoire de l’église de Jean Comby, un beau passage sur le mariage chrétien selon Tertullien y est reproduit (Tome 1 page 60).
Ou vais je puiser la force de décrire de la manière la plus satisfaisante le bonheur du mariage que l’Eglise ménage, que confirme l’offrande, que scelle la bénédiction ? Les anges le proclament, le Père céleste le ratifie ….
Quel couple que celui de deux chrétiens, unis par une seule espérance, un seul désir, une seule discipline, le même service. Tous deux enfants d’un même père, serviteurs d’un même maître ; rien ne les sépare, ni dans l’esprit ni dans la chaire ; au contraire, ils sont vraiment deux dans une seule chaire. Là où la chaire est une, un aussi est l’esprit. Ensemble ils prient, ensemble ils se prosternent, ensemble ils observent les jeûnes ; ils s’instruisent mutuellement, s’encouragent mutuellement. Ils l’un et l’autre à égalité, dans l’Eglise de Dieu, à égalité dans les épreuves, les persécutions, les consolations …
Et je m’endors en lisant un passage d’Erasme qui lui met tous son espoir dans une meilleure connaissance de l’Ecriture et quelques passages retiennent mon attention et doivent pénétrer nos cœurs :
Il me semble à moi plus indécent et même ridicule que des gens sans instruction et des femmes, comme des perroquets, chantent les psaumes et la prière dominicale, sans rien comprendre de ce qu’ils disent.
La vraie science théologique consiste à ne rien définir qui ne soit indiqué dans les écritures.
La contrainte ne peut s’unir à la sincérité ; et le Christ n’accepte que les dons volontaires de nos âmes.
Nous sommes le dimanche 23 avril.
Très tôt je me réveille, avec ma prière matinale, j’entame la lecture du 2ème épître de Pierre, dans le 1er verset les chapitres 5 à 7, sont vertueux, plein de continuité, plein d’amour, et de bons sens.
Pour moi, c’est la 2ème partie de mon pèlerinage, la 1ère partie était l’affermissement de mes rencontres lors des chemins de Saint Jacques.
Pour cette même raison, apportez encore tout votre zèle à joindre à votre foi la vertu, à la vertu la connaissance, à la connaissance la tempérance, à la tempérance, la constance, à la constance la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité ; et je rajoute, à la charité la longanimité.
Une jour nouveau, une nouvel marche commence, je vais rencontrer de nouveaux inconnus, a qui je dois dire et dirai ma foi, je sais que ses rencontres fortuites, imprévues ne seront pas du hasard ou de circonstance, mais elle porteront la signature de Dieu, mon Père Céleste.
J’ai pleine, confiance envers et dans la Vierge Marie et Sainte Bernadette, parfois si j’ai des épreuves, c’est pour mon bien spirituel de temps à autre je regarde la carte postale de Sainte Bernadette que Jean Louis m’a donnée avant mon départ, quel visage majestueux et je relie le texte qu’il à écrit, il est plein d’amour et de compassion pour notre prochain.
Les Kms vont défilés sous mes pieds, direction Angoulême, il fait encore nuit, en ce dimanche se sera dès qu’il fera jour un chapelet Glorieux, joyeux, émouvant, le Christ est ressuscité, le Christ est vraiment ressuscité.
Et c’est Vivonne, il est 8 h 16, mes petites Sœurs Missionnaire de la Charité sont à la messe, celle du dimanche à lieu dans le réfectoire, je pense à toutes celles et tous ceux qui viennent, c’est un soutien et un renfort spirituel. La Vierge Marie me protège chaque et chaque jour dans mon pèlerinage, je n’ai pas encore pris de café et j’ai besoin de manger un peu.
Mais avant je dois me recueillir dans la prière, l’église est fermée, la prière aura donc lieu dehors comme le plus souvent, je décide d’aller la faire au monument aux morts en priant pour toutes ses mamans, ces papas, ces frères, ces sœurs ses fiancées, ses grand mères ces grand pères ces cousines, ces cousins, ces voisines, ses voisins et ses tendres, tendres épouses et ses enfants qui ont perdu un être cher, l’être le plus cher de leur coeur.
Je prends un petit déjeuner copieux dans un café et rassasié, je repars et après quelques Kms je fais mon chapelet en me tournant vers la Vierge Marie, ma Mère.
Annonce de la naissance de Jésus aux bergers
Luc 2. 9, 11
Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit. L’ange du Seigneur se tint près d’eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté ; et ils furent saisis d’une grande crainte. Mais l’Ange leur dit ; « Soyer sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui vous est né un sauveur, qui est le Christ Seigneur dans la ville de David »
La visite des mages
Matthieu 2. 1, 2
Jésus étant né à Bethléem de Judée, au temps du roi Hérode, voici que des mages venu d’Orient arrivent à Jérusalem en disant : « Ou est le roi des Juifs, qui vient de naître ? Nous avons vu, en effet, son astre à son lever et nous sommes venus lui rendre hommage »
La fuite en Egypte
Matthieu 2. 13
Après leur départ, voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère et fuis en Egypte ; et reste-y jusqu’à ce que je te le dise. Car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr »
Retour d’Egypte
Matthieu 2. 19, 21
Quand Hérode eut cessé de vivre. Voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph, en Egypte, et lui dit : « Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et mets-toi en route pour la terre d’Israël ; car il sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant »
L’établissement à Nazareth
Matthieu 3. 22,23
Mais apprenant qu’Archélaüs régnait sur la Judée à la place d’Hérode son père, il craignit de si rendre ; avertit en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint s’établir dans une ville appelée Nazareth ; pour que s’accomplit l’oracle des prophètes : il sera appelé Nazôréen.
Et je relie le même passage du 2ème épître de Pierre et je pense à l’Eucharistie, dans le livre de Philippe Madre je lis :
Devant l’hostie, après une mise en présence de Dieu, et dans un grand élan de foi :
Jésus, tu es la résurrection et la vie.
Jésus, tu es ma résurrection et ma vie.
Et je continue en lisant sauve moi.
Je viens d’arriver à Les Minières, il est 10 h 23, l’église est fermée, c’est la désolation spirituelle, celle que chaque être cache dans son cœur pour avoir l’air d’être moderne, dans le vent, à la « page ».
C’est en cachette que chaque être humain essaie de vivre un fond de croyance, se sentant coupable devant les autres de croire, je pense moi que, bien au contraire, que nous devons rendre témoigne, bien haut et fort mais en toute l’humilité de notre regard et de nos pensées envers le Père notre Dieu et son fils notre Seigneur et Sauveur, le Christ.
L’Evangile en communauté est celle qui soude dans la fraternité, celle qui réconforte, celle qui vivifie nos cœurs et nos pensées et il est dit dans la 1ère épître au Corinthiens, Chapitre 14 au verset 4 :
Celui qui prophétise, au contraire, parle au hommes ; il édifie, exhorte, réconforte.
Et au verset 15 :
Que faire donc ? Je prierai avec l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence.
Témoignons ensemble du véritable Evangile, celui que notre que Pape Benoît XVI exprime dans ses paroles avec tant d’amour, tant de fraternité, tant de gentillesse et avec une conviction inébranlable de l’amour et pour l’amour de notre prochain in Christo.
Je viens d’arriver à Couhé, je n’ais pas pensé à prendre la pancarte du villa en photo, il est 12 h 16, le soleil commence à être brûlant, comme point de repère je prends la photo du monument avec cet interminables liste de morts.
Un petit restaurant, l’air sympathique, c’est le moment de me restaurer, j’engage la conversation avec le patron qui regarde mon chapelet, je lui raconte un peu Saint Jacques et lui fait par que je vais à Lourdes et puis cette question « vous êtes croyant » et sans hésiter, il me répond « oui, catholique », enfin un homme de foi, pratiquant quand il le peut, vu son métier, son épouse aussi est croyante, rare sont ceux et celles qui déclare leur foi aussi spontanément en public.
Cette affirmation me donne plein d’élan, je décide de continuer ma route, le soleil est de plus en plus brûlant, j’ai les pieds qui chauffent, alors je m’arrête pour changer mes chaussettes, et en profite pour faire un chapelet pour Florence, celle des Petites Sœurs Missionnaires de la Charité, c’est un chapelet glorieux, très bien pour elle, qui grandit en spiritualité, je la regarde toujours très fraternellement, dans son regard parfois un peu de tristesse, des yeux qui ont sans doute souvent pleurés de déception, mais beaucoup d’amour dans son magnifique sourire, dans son fond, dans son cœur, dans son regard ; une vraie fleur de lys comme ces trois pétales qui représentent : la foi, la safiance, la chevalerie (le service).
Epanvilliers il est 15 H 27, dans les rues, personne, dans cette région, la vie semble s’arrêter le dimanche, le soleil est de plus en plus brûlant. A la sortie du village je m’arrête pour souffler un peu.
Je lis ma bible, j’aime beaucoup le cantique de Marie rapporté par l’apôtre Luc, chapitre 1 du verset 46 au verset 55. Ce cantique est la réponse de Marie à Elisabeth épouse de Zacharie.
Marie dit alors : Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur, parce qu’il a jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’age en age sur ceux qui le craigne. Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe. Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les plus humbles. Il a comblé de biens les affamés et renvoyés les riches. Il est venu en aide à Israël, son serviteur, se souvenant de sa miséricorde, selon qu’il l’avait annoncé à nos pères e faveur d’Abraham et de sa postérité à jamais.
Quelles belles paroles de Marie, qui attend son bébé, le bébé de Dieu, le Sauveur du monde.
Puis je repars, seul dans ma marche, seul sur ses chemins et routes, face à moi-même face à Dieu dans la prière. Puis c’est Civray, il est 15 h 20
Personne dans les rues, tout est fermé, enfin une dame promène son chien, je parle quelques instants avec elle et elle me dit : « ici le dimanche il n’y à rien d’ouvert, vous comprenez avec les 35 heures, les gens n’ont plus envie de travailler, l’église est ouverte »
Enfin une bonne nouvelle, je vais pouvoir me recueillir et prier.
L’église est majestueuse, immense, belle à l’intérieur la Vierge Marie m’attends, je pose mon sacs, m’agenouille sur celui-ci pour prier, prier pour toutes celles et tous ceux que j’ai laissé à Paris, rencontré sur routes et chemins, il me semble qu’un défilé interminable de noms et visages passe dans ma tête et s’arrête dans mon cœur.
Puis je continue, j’ai soif, je bois dans la rivière, l’eau de la Charente est vaseuse, mais adoucis un peu mes lèvres, deux garçons sont à la pêche et me regardent hébété. Je leurs fait un grand signe de la main et repart en chantant, je crois en Dieux, puis pour Léticia, puis pour Fabricio et Maria Thérésa et pour tout les couples.
J’aperçois un petit ruisseau, je prend un petit chemin pour aller à sa rencontre, je goutte l’eau, elle est bonne, je pose mon sac à terre, je m’allonge et je plonge la tête dans l’eau, comme un canard.
Je dois en boire plus d’un litre, et en sortant la tête de l’eau, face à moi, une petite biche m’imite tranquillement, en lapant l’eau et en me regardant furtivement; elle ne craint pas, je me retire tranquillement en reprenant mon sac et je repart comme tout neuf, la joie dans mon coeur.
Et dans cette interminable journée, j’arrive à Ruffec qui me souhaite la bienvenue, il est 20 h 53.
Ruffec semble déjà endormi, les hôtels sont fermés, pas un chat dans les rues, mai si, bientôt un jeune couple ou tout comme qui descend d’une voiture et me dit bonjour en regardant mon chapelet, je viens peut être de les déranger, je me renseigne, en bas de la ville un petit restaurant doit être ouvert,je doit faire vite, s’il n’y a pas de client, il ferme, j’arrive vite en voyant la lumière, je ferme me dit le patron, je lui explique un peu ce que je fais, il accepte de me faire des merguez frites et un peu de salade, ouf, merci, ma Mère, merci Sainte Bernadette.
Un couple règle son adition, le monsieur me demande d’où je viens, je raconte que ce matin je suis parti de la sortie de Poitiers, comme il à l’air étonné, je lui montre la carte, il est sceptique en comptant les Kms, ça en fait plus de 70, alors je fais défiler les photos de mon téléphone portable ou sont enregistré les heures, « bravo » me dit il, il demande mon age « plus de 60 ans » « là je ne vous crois pas » dit il, je sors ma carte d’identité, il vérifie et me dit « je suis psychiatre, vous êtes un cas », hum, j’ai oublié de lui demander l’adresse de son cabinet et une consultation gratuite. Après une chaleureuse poignée de main, il s’en va en se retournant plusieurs fois.
Bientôt d’autres jeunes clients vont arrivés, la patron qui à cette heure ci est seul, accepte de les recevoir et leur dit « le monsieur est pèlerin, il va à pied à Lourdes, il vient de Paris à pieds, il à plus de 60 ans, il est en forme, je vous souhaite d’être en comme lui à son age ».
Puis nous bavardons tous ensemble, j’explique que je suis croyant, que je n’ai pas toujours eu la foi, que j’aime le service de Dieu.
Un jeune homme me demande comment je fait pour marcher aussi longtemps, je lui réponds « en chantant mes prières ».
La nuit se fait tard, je pars en donnant une poignée de mains à tous et faisant mon signe de croix en les regardant, je franchit la porte et réconforté par les regards que tous mon donnés.
Je sors de la ville, un petit coin tranquille, c’est là que je vais dormir dans la nature, je suis claqué. Dans mon sac de couchage, à la lueur de ma petite lampe, je lis dans le 2 épître de Pierre, le chapitre 1 les versets 19 à 21 et ce dernier est magnifique.
Ce n’est pas d’une volonté humaine qu’est venu une prophétie, c’est poussé par l’esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
Nous sommes le lundi 24 avril 2006
Le réveil est toujours aussi merveilleux, dans un silence d’éternité, le jour s’épanouit, la nature appelle, un temps de réflexion, de prière ; dans un beau silence, un silence merveilleux ; presque complet, hormis les refrains sublimes de la nature, ceux des oiseaux qui chantent et sifflent les merveilles du monde d’un nouveau jour ; rien, rien, non pas le néant, mais la plénitude de Dieu, cette plénitude immense, sereine, belle, joyeuse, amoureuse, pleine de compassion, pleine de tendresse, pleine d’amour, celle qui rentre dans mon cœur, dans nos cœurs, pour ce temps et toute cette éternité, celle que nous attendons, même celles et ceux qui disent ne pas croire et qui dans le fond de leur cœur espère vivre et vivre à tout jamais, cette éternité qui, dans nos songes, nos rêves, nous attendons de toute notre force, avec toute notre foi et aussi parfois de nos craintes de nos doutes.
Laissons nos doutes, oublions nos doutes, laissons nos craintes, oublions nos craintes, portons notre foi et tous nos sentiments, portons les dans la chaleur la plus spirituelle de notre cœur, de nos sentiments venus d’ailleurs, venu de l’oubli, venu de notre inconscience, venu de la véritable foi, portons toutes nos espérances vers Jésus Christ, notre Seigneur, notre Dieu, notre Sauveur, portons notre foi et nos espérances, dans, et en communion, avec tous les Saints, abandonnons nous à lui, à eux, qui réunis dans un même Esprit Saint, sont là, ici, présents, pour nous, avec nous, dans la sagesse, la compréhension et l’amour de notre prochain.
Après ce réveil dans la joie, l’espérance, la contemplation de ce que Dieu a fait pour nous, pour le regard de nos yeux et notre le bonheur, je lis un passage de notre Sainte Bible et dans l’épître de Jacques je lis ces versets qui parlent des exhortations finales ; les versets 12 et 13 sont d’une pureté inégalables.
Mais avant tout, mes frères, ne jurez ni par le ciel ni par la terre, n’usez d’aucun autre serment. Que votre oui soit oui, que votre non soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement. Quelqu’un parmi vous souffre t il ? Qu’il prie. Quelqu’un est il joyeux ? Qu’il entonne un cantique.
Et en lisant cette Sainte Bible, mes pensées se tournent vers mes petites Sœurs Missionnaires de la Charité et je lis cet écrit de Sainte Thérèse de Jésus d’Avila, celui que tous les matins nous lisons en faisant la prière des bénévoles et j’aime, chaque matin, partager ces paroles.
Seigneur.
Dans le silence de ce jour naissant, je viens te demander la Paix, la Sagesse, la Force. Je veux regarder aujourd’hui, le monde avec yeux tout remplis d’Amour, être Patient, Compréhensif, Doux et Sage, voir au-delà des Apparences tes Enfants comme tu les vois toi-même et ainsi ne voir que le Bien en Chacun.
Ferme mes oreilles à toute Calomnies, garde ma langue de toute malveillance ; Que seul les Pensées qui Bénissent, Demeurent dans mon Esprit.
Que je sois si Bienveillant et si Joyeux que tous ceux qui m’approchent, sentent ta Présence.
Revêts-moi de ta Beauté, Seigneur et qu’au long de ce jour je te Révèle. Amen
Puis dans un élan de pensées vers mes petites Sœurs et toutes celles et ceux qui sont dans engagés dans le service des plus démunis, je prend la route, direction Angoulême, dans ma tête et mon coeur, les visages ce ces plus démunis défilent, Robert, Philippe, Alain,………… mon frère musulman avec sa casquette, il est malade, José, il est malade, Ostiane, elle est malade et tous les autres et toi Pascale ma petite sœur spirituelle.
Je suis fatigué, j’ai mal dormi, le soleil devient rapidement brûlant, je regarde le ciel comme pour y contempler la Vierge Marie et m’adresser à Sainte Bernadette, bientôt une pluie d’orage, je mets la pèlerine, se rafraîchissement me fait beaucoup de bien, et le soleil redevient rapidement chaud.
Les nègres il est 7 h 30, La Gagnarderie il est 9 h 28, les Kms sont durs, je m’arrête pour un petit déjeuner sobre, je suis claqué, je dois continué en priant encore plus fort. Je prie pour les plus démunis, puis pour Maria Thérèsa pour qu’elle retrouve la coquetterie de sa première rencontre avec Fabricio, pour Florence et Florence, Laurence comme tous les jours, que sa voix reste pure, douce et son visage épanouit par l’évangile.
Mansle, il est 9 h 36, l’église s’impose au milieu de ce beau village avec ses deux statuettes qui semblent porter l’évangile ; rares sont ses habitants qui se promènent, ce sont des personnes âgées, ils me disent bonjour, je leur réponds bonjour en faisant le signe de croix. Une dame me dit « bonjour monsieur le Curé » alors je m’arrête pour lui serrer la main et lui expliquer que la croix que je porte est là pour me protéger dans mon pèlerinage, je ne suis pas Curé, mais un homme ordinaire.
J’ai eu Jean Louis au téléphone, c’est toujours un grand réconfort d’écouter une voix amicale, spirituelle ; c’est lundi il marche en forêt en lisant. Ce réconfort arrive toujours, comme tous les autres, lorsque je suis en difficulté. Mais je n’en parle jamais, tout va bien.
Maine de Boxe il est 10 h 11, l’église est enfermée dans le village, comme prisonnière de ses habitants, la porte est fermée, quelques voitures circulent. Je continue ma route, la fatigue disparaît lentement en priant, dépassé ce village je m’arrête quelques Kms plus loin, une voiture de gendarmerie s’arrête et un gendarme me demande « bonjour monsieur, vous avez un problème » et à son interrogation je répond « non, je m’arrête pour prier » et je leur raconte brièvement mon histoire lorsque je leur dit que j’ai 60 ans et que je fais en moyenne 70 Kms par jour, ils me regardent, l’un deux me dit qu’il pourrait peut être en faire autant, il est militaire me dit il.
Puis c’est l’heure du chapelet : Laurence, Jean Louis et d’autres noms, d’autres visages qui défilent dans ma tête et dans mon coeur. C’est beau un chapelet ; vivre et comprendre la vie de Jésus.
La tentation du désert
Matthieu 4. 1, 4
Alors Jésus fut emmené dans le désert par l’Esprit, pour être tenté par le Diable. Il jeûna durant quarante jours et quarante nuit, après quoi il et faim. Et s’approchant, le tentateur lui dit : « Si tu es le fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pierres » Mais il répondit : « Il est écrit : Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la Bouche de Dieu »
Le retour en Galilée
Matthieu 4. 12, 15
Ayant appris que Jean avait été livré, il se retira en Galilée et, laissant Nazara, vint s’établir à Capharnaüm, au bord de la mer, sur les confins de Zabulon et de Nephtali, pour que s’accomplit l’oracle d’Isaïe le prophète : Terre de Zabulon et terre de Nephtali, route de la mer, Pays de Transjordane, Galilée des nation
Jésus inaugure sa prédication
Luc 4. 14, 15
Jésus retourna en Galilée, avec la puissance de l’Esprit, et une rumeur se répandit par toute la région à son sujet. Il enseignait dans leurs synagogues, glorifié par tous.
Appel des quatre premiers disciples
Matthieu 4. 18, 24
Comme il cheminait sur le bord de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon appelé Pierre et André son frère, qui jetaient l’épervier dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs. Et il leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’homme » Eus, aussitôt, laissant les filets, le suivirent. Et avançant plus loin, il vit deux autre frères, Jacques, fils de Zébédée et Jean son frère, dans leur barque, avec Zébédée leur père, en train d’arranger leur filets ; et il les appela. Eux, aussitôt, laissant la barque et leur père, le suivirent.
Jésus à Nazareth
Luc 4. 16, 10
Il vint à Nazaza ou il avait été élevé, entra, selon sa coutume le jour de sabbat, dans la synagogue, et se leva pour faire la lecture. On lui remit le livre du prophète Isaïe et, déroulant le livre il trouva le passage ou il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la bonnes nouvelles aux pauvres. Il m’a envoyé annoncer aux captifs la délivrance et aux aveugles le retour de la vue, renvoyer en liberté les opprimés, proclamer une année de grâce du Seigneur.
Arrivée à Tourriers, il est 11 h 43, tout petit restaurant sympathique tenue par des personnes âgées, le pépé à du mal à marcher derrière le comptoir, la mémé fait la cuisine et le service, elle refusera de se faire prendre en photo. Je m’assoies dans la sal de restaurant et engage la conversation avec un ouvrier, il est croyant mais ne pratique pas, ces copains arrivent, il détourne la conversation, un lui demande « tu es croyant toi » « non » répond t’il, quel gâchis pour faire comme tout le monde ; La mémé intervient et dit « bien sur qu’il y a quelqu’un au dessus de nous, si j’en avais la force, moi aussi j’irai à Lourdes à pieds », silence dans la salle, le repas est excellent, la cuisine de ma grand-mère.
Je continue ma route vers Lourdes, un petit coin sympathique, un peu de repos, en lisant le livre de Pierre Comby, et ce joli passage sur le baptême au 2ème siècle, me fait penser à Florence qui vient d’être baptisée.
Pour ce qui est du baptême donner le de la façon suivante : après avoir enseigné ce qui précède, « baptisez au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mat 29,19) dans de l’eau vive. S’il n’y a pas d’eau vive, qu’on baptise (plonge) dans une autre eau ; à défaut d’eau froide, dans l’eau chaude. Si tu n’as ni l’un ni l’autre, verse de l’eau sur la tête trois fois « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit »
Après cette détente, je repars les villages semblent vides, endormis.
Churet il est 16 h 38, quelques voitures garées le long de la route, pas une âme dans les rues, La Chignolle il est 16 h 46 idem, ces deux villages, cote à cote se ressemblent par leur vide à la sortie de ce dernier, je m’arrête quelques instant, pour lire un passage de la bise en communion avec mes petites Sœurs Missionnaire de la Charité, dans l’épître de Paul aux Romains chapitre 11 les versets 33 à 36 « conclusion hymnique. »
Ö abîme de la richesse, de sagesse et de science de Dieu. Que ses décrets sont insondables et ses voies incompréhensibles.
Qui en effet a jamais connu la pensée du Seigneur ? Qui en fut jamais le conseiller ?
Ou bien qui l’a prévenu de ses dons pour devoir être payé en retour ?
Car tout est de lui et par lui et pour lui. A lui la gloire éternellement. Amen
Et je reprends ma route en chantant mes prières direction Angoulême, j’ai besoin d’un bon bain et de vrai sommeil, et c’est Angoulême, je prends un chambre dans un hôtel, un bon bain, un bon repas dans un restaurant tout proche. Je vais dormir mais avant un peut de lecture biblique, l’apôtre Paul, épître au romains, la thèse de l’épître, chapitre 1 les versets 16 et 17.
Car je ne rougis pas de l’Evangile : il est force de Dieu pour le salut de tout croyant, du Juif d’abord, puis du Grec. Car en lui la justice de Dieu se révèle de la foi à la foi, comme il est écrit : Le juste vivra de la foi.
L’histoire de Paul est belle, pleine d’émotion, pleine de vérité, d’abord persécuteur, plus qu’acharné de la jeune Eglise, il fut brusquement envahit par l’Esprit Saint avec l’apparition de Jésus ressuscité sur le chemin de Damas.
A vous mes Soeurs, à vous mes Frères, je vous dis « ne perdez jamais confiance dans la vérité, celle-ci est éternelle ». Je me souviens de ce passage du livre de Joseph Flavius, comme Paul, Juif et citoyen Romain.
Pendant l’exode des juifs à Babylone, le Roi demanda qu’on lui dise de qui est le plus beau.
Le premier dit « C’est le vin, il nous rends gaie, joyeux, …
Le second dit « C’est la mère, car sans elle nous ne serions pas ici ….
Le troisième dit « C’est la Vérité car sans la Vérité, rien n’existe …
Nous sommes le Mardi 25 avril 2006
Et je dors d’un profond sommeil, réveil 4h 30, je prends un bon bain, je ne sais pas ce que ce soir sera fait. Ma prière et je continue la lecture de l’épître de Paul aux Romains, le verset 2 « la colère à venir pour tous » les versets 1 à 3 retiennent toute mon attention.
Aussi es-tu sans excuse, qui que tu sois, toi qui juges. Car en jugeant autrui, tu juges contre toi-même : puisque tu agis de même, toi qui juges, et nous savons que le jugement de Dieu s’exerce selon la vérité sur les auteurs de pareilles actions. Et tu comptes, toi qui juges ceux qui les commettent et qui les faits toi-même, que tu échapperas au jugement de Dieu.
J’ai bien récupéré, j’ai envi de flâner, dans la prière, dans la méditation des écritures, je me sens léger, en harmonie avec moi-même, dans la foi, dans l’espérance de la vie éternelle, je n’ai crainte, aucune, de m’endormir dans l’espoir de la résurrection, je sais que ce jour et ces jours viendrons, pour notre joie, notre bonheur, notre plénitude. Dans ces grandes villes, je ne me sens pas bien, aussi je décide de partir et ferai mon chapelet dans la nature, sous le refrain des oiseaux.
Je sors, ah, bonne nouvelle, un café ouvre, je peux prendre un petit déjeuner léger et bavarder un peut avec le parton et deux autres noctambules, la météo annonce du beau temps, il va faire chaud et c’est le départ, avant de franchir la porte, je me retourne et faisant le signe de croix je dis « au revoir messieurs ». J’entends leurs réponses d’une même voix « que Dieu vous aide ».
Sur ma carte direction Villebois la Valette, je flâne j’aime ces paysages de campagne ces coteaux remplis de vigne avec de grands noms. Je ne sens pas pressé.
Il faut que j’aie des nouvelles de José, ce n’est pas toujours facile de le joindre, je guette l’heure sur mon portable, 8 h 25, c’est bon, José est là avec Catherine, rue de la Folie Méricourt, il attend l’arrivée des Sœurs.
Catherine princesse plus, plus, plus ………… est là
Sa voie est calme, douce, pure et plus spirituelle que jamais.
Princesse du Cœur.
Princesse de la Douceur.
Princesse du Bon Sens.
Princesse toujours Souriante.
Princesse toujours Aimable.
Princesse toujours serviable.
Princesse toujours Disponible.
Princesse du devoir sans Obligation.
Princesse Spontanée
Princesse de l’amour vers son prochain.
In Christo
Ange
A 8 h 30, je fais mon Chapelet du mardi (douloureux), pour toutes celles et tous ceux qui sont chez les Sœurs Missionnaire de la Charité, Mes petites, les bénévoles et tous celles et tous ceux qui viennent prendre le repas et le réconfort fraternel.
L’arrestation de Jésus
Marc 14. 43, 46
Et aussitôt, comme il parlait encore, survint Judas, l’un des Douze, et avec lui une bande armée de glaives et de bâtons, venant de la part des grands prêtres, des scribes et des anciens. Or le traite leur avait donné ce signe convenu : « Celui à qui je donnerai un baiser ; c’est lui ; arrêter-le et emmenez-le sous bonne garde » Et aussitôt arrivé, il s’approcha de lui en disant : « Rabbi », et il lui donna un baiser. Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent
Jésus devant Pilate
Marc 15. 2, 5
Pilate l’interrogea : « Tu es le roi de Juifs » Jésus lui répond : « Tu le dis » Et les grands prêtres multipliaient contre lui des accusations. Et Pilate de l’interroger à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois tout de dont ils t’accusent » Mais jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate était étonné.
La mort de Jésus
Marc 15. 33, 37
Quand il fut la sixième heure, l’obscurité se fit sur la terre entière jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus clama en un grand cri : « Elôï, Elôï, léma sabachthani », ce qui se traduit : « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné » Certains des assistants disaient en l’entendant : « Voila qu’il appelle Elie. Quelqu’un courut tremper une éponge dans le vinaigre et, l’ayant mise au bout d’un roseau, il lui donna à boire en disant : « Laissez, que nous voyons si Elie va venir le descendre ». Or Jésus, jetant un grand cri, expira.
Les saintes femmes au Calvaire
Marc 15. 40, 41
Il y avait aussi des femmes qui regardaient à distance, entre autres Marie de Magdala, Marie mère de Jacques le petit et de Joset, et Salomé, qui le suivaient et le servaient lorsqu’il était en Galilée ; beaucoup d’autres encore qui étaient montés avec lui à Jérusalem.
L’ensevelissement
Marc 15. 43, 47
Joseph d’Arimathie, membre notable du Conseil, qui attendait lui aussi le Royaume de Dieu, s’en vint hardiment trouver Pilate et réclama le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort et, ayant fait appeler le centurion, il lui demanda s’il était mort depuis longtemps. Informé par le centurion, il octroya le corps à Joseph. Celui-ci, ayant acheté un linceul, descendit Jésus, l’enveloppa dans un linceul et le déposa dans une tombe qui avait été taillé dans le roc ; puis il roula une pierre à l’entrée du tombeau. Or Marie de Magdala et Marie mère de Joset, regardaient ou on l’avait mis.
Les Km défilent sous mes pieds, et c’est ma première étape de ce jour, il fait chaud, je m’arrête dans un petit restaurant tenu un couple, je suis accueilli chaleureusement, ils regardent le chapelet autour de mon cou et lui a répondu à mon bonjour et mon signe de croix.
Au cour du repas je raconte, çà et là mon projet d’aller à Lourdes, et pourquoi après que j’eu fait Saint Jacques de Compostelle. Mon assiette est plus que bien garnie, le patron me dit « vous en avez besoin ».
Après le repas en prenant mon café au bar et je pose directement la question au patron « vous êtes croyant » et sans hésiter il me répond « oui bien sur » je lui dit « dans un couple, c’est très bien de pouvoir partager l’évangile ensemble, madame est croyante ? » derrière moi une voix féminine « nom, je ne suis pas croyante ». Je me retourne, regarde cette dame intensément dans les yeux et lui dit « vous mentez, madame, vos yeux sont spirituelles ». Mettez vous à coté de votre mari, j’aimerai vous prendre en photo tous les deux.
Bruno et Nadine un couple comme tant d’autres, un petit enfant est né récemment de leur union, que la Vierge Marie protège leur mariage, leur donne santé, amour et prospérité.
Photo prise le 25 avril 2006, à 14 h 39
Après cette photo, souvenir, nous parlons devant le café, puis un autre, dans cette conversation, Nadine évoque ces doutes, et fini par dire « je n’ose en parler, dans mon entourage, je crois, je doute » Ces paroles vont me donner courage, mon sac sur le dos, « au revoir les amoureux je prierai pour vous à Lourdes », je franchis la porte en les regardant et faisant mon signe de Croix.
Je suis heureux, c’est un beau couple, uni, les Kms défiles sous mes pieds et après une demie heure de marche, je m’arrête et prie pour eux et dans mes pensées Fabricio et Maria Thérésa à qui il faudra lire ce passage de Tertullien sur le mariage.
Des hommes et des femmes se découvrent, mais pour parfaire cette découverte qui doit être à l’image de l’évangile et qui comme l’évangile demande, chaque jour un approfondissement, mutuel, spirituel et partagé dans la compréhension des instants de vivre en harmonie.
Chaque matin dans presque tous les foyers, le premier debout allume la radio ou la télévision, c’est bien d’être au courant de la vie vautour de nous, ma bible fait près de 2000, si chaque matin vous lisez un recto verso, tous les 3 ans, tous les textes sauront été lus, mais commencer par le nouveau testament, la loi d’amour.
Et lisant avant la radio ou la télévision, les paroles de l’Evangile pénétreront dans votre cœur et vous aurez toute la journée pour les méditer et le soir en parler avant la télé, au repas, en famille, avec les enfants.
Puis c’est Montmoreau St Cybard, il est 18 h 18, une EGLISE ouverte, juste une petite porte, comme le trou de l’aiguille, pour un instant d’amour, dans la prière, une prière pour toutes et tous, en union et en communion avec Tous les Saints.
En m’approchant, dans mon cœur, vers Jésus et la Vierge Marie, Sainte Bernadette pénètre en moi, des sentiments inexplicables sont en, dans moi.
A la sortie une dame, assez âgée vient fermer la porte et oui, « c’est bientôt la nuit, et nous avons peur des voleurs et des dégradations » me dit elle, je la remercie pour son service. Si je veux je peut rester plus longtemps, elle attendra, quelles belles paroles. Nous échangeons quelques mots et je vais me rafraîchir dans un petit café.
Rencontre avec Laurent. Un jeune homme d’environ 35 ans, un peu bedonnant pour son âge ; mon sac sur le dos, mon chapelet autour du cou l’intrique, « et bien, je suis pèlerin, je viens de Paris et je vais à Lourdes » lui dis-je « je veux aller Saint Jacques » me répond t-il « vous êtes croyant » « non » « alors pourquoi Saint Jacques, moi, je l’ai fait au mois de mars » « lors que je vais quelque part, je visite toujours les églises » « pour vous, laquelle est la plus belle » « Chartres, oui Chartres, quand je l’aperçois, je sais pas » et mettant les mains sur son cœur « j’ai beaucoup d’émotions ».
Nous bavardons longtemps ensemble et jamais il ne dira qu’il est croyant, dans mon cœur, je sais que oui, mais comme tant d’autres, avouer sa foi, c’est parfois renier son passé.
A toutes et à tous je voudrais vous dire :
« Avouer sa foi, c’est permettre de dire à votre voisin, votre ami, votre sœur, votre frère, vos amis, vos voisins, vos enfants, à tous celles et tous ceux que vous rencontrés.
J’ai la foi, je suis heureux dans la foi dans l’évangile et je n’ai pas honte de le déclarer : je suis heureux.
Ce bonheur je veux le partager.
J’assume mon passé.
J’assume mes égarements.
Et moi je peux vous dire que malgré mes errements.
Je n’ai jamais renié l’évangile, jamais renié Dieu.
Jamais renié le Christ.
Jamais renié la Vierge Marie.
Ô Vierge des Vierges,
Jamais je n’ai renié la résurrection dans la chair.
Jamais renié la vie éternelle ».
Tout en parlant avec Laurent et ses amis, j’ai mangé 2 sandwichs et repart j’aperçois un partit coin tranquille dans la nature, idéal endroit pour un bon dodo, et repartir de pieds ferme demain avant l’aube.
Nous sommes le mercredi 26 avril 2006.
Le réveil est doux, il est 4 h 00, je ne me sens pas du tout fatigué, je lis le message de Jean Louis et regarde l’image de Sainte Bernadette, un réconfort, je fais ma prière et je pars tranquillement et bientôt les douceurs du réveil matinal de la nature vont comme à l’habitude, s’épanouir et m’épanouir, je marche tranquillement.
Il est 7 h 30 environ et je fais mon premier chapelet (missionnaire) en marchant, et un petit stop à chaque passage de l’évangile.
Missionnaire
Mission des douze
Matthieu 10. 1
Ayant appelé à lui ses douze disciples, Jésus leur donna pouvoir sur les esprits impurs, de façon à les expulser et à guérir toutes maladie et toute langueur.
Les noms des douze
Matthieu 1. 2,4
Les noms des douze apôtres sont les suivants : le premier, Simon appelé Pierre, et André son frère ; puis Jaques, le fils de Zébédée et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Mathieu le publicain ; Jacques le fils d’Alphée et de Thaddée ; ; Simon le Zélé et Judas l’Iscariote,
Persécution des missionnaires
Matthieu 10. 17, 20
Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux sanhédrins et vous flagellerons dans leurs synagogues ; vous serez traduit devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d’eux et des païens. Mais, lorsqu’on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude comment parler ou que dire : ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment, car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Parler sans crainte
Matthieu 10. 26, 27
N’allez donc pas dans la crainte. Rien en effet, n’est voilé qui ne sera révélé, rien de caché qui ne sera connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dite-le au grand jour ; et ce que vous entendez dans le creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.
Se renoncer pour suivre Jésus
Matthieu 10. 37, 39
Qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa file plus que moi n’est pas digne de moi. Qui ne prend pas sa croix et ne suit pas derrière moi n’est pas digne de moi. Qui aura trouvé sa vie la perdra et qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera.
Je vois un petit village, je souffle un peu avant d’y entrer, je veux me présenter en forme, physiquement et spirituellement. Je pense à Fabricio et Maria Thérésa, dans le 1er épître de Paul aux Corinthiens, au chapitre 7, à partir les versets 3 et 4, ces paroles bibliques sont faites pour tous les couples.
« Que le mari s’acquitte de son devoir envers sa femme, et pareillement la femme envers sont mari. La femme ne dispose pas de sons corps mais le mari. Pareillement, le mari ne dispose pas de son corps, ma la femme. »
Je suis devant l’église du petit village d’Allemans, Il est 7 h 41, en méditant les paroles de Paul, J’ai oublier de photographier la pancarte du village, je le ferai à la sortie, il sera 7 h 45, le village est vide, personne, l’église est fermée, le monument aux morts égrène les chagrins.
En ce mercredi c’est le c’est le petit café en la Paroisse de Saint Ambroise à Paris, au téléphone, Geneviève, la dévouée, vient sans doute de terminer sa vocation nocturne, accueillir les plus démunis, elle ne montre jamais sa fatigue, son découragement, au contraire, toujours souriante, pleine d’entrain, ici encore elle se tourne vers son prochain dans un amour fraternel, In Christo, les plus humbles et compatissants, je reçois d’elle un jolie, beau, magnifique message spirituelle et fraternel d’encouragement. Jacqueline est toujours gaie, comme une fleur de printemps.
L’hôtel et le village dorment dans une même union, le café sera pour plus loin. Et la route continue, j’avais oublié qu’en province les gens travaillent parfois assez loin et seul les retraités animent le village, mais souvent pas avant 10 ou 11 heures.
Ribérac, il est 8 h 42, personne dans les rues, j’ai parcouru environ 30 Kms, un petit café, 4 pains au chocolat dans la boulangerie et je ne m’attarde pas. Il commence à faire chaud, et cette chaleur ralentit ma marche.
Beauronne il est 12 h 40, quelques magasins, mais le village s’est endormi pour la pose de midi, je le laisse se reposer dans toute sa quiétude et continue ma route, personne dans les rues, magasins fermés, la vie au ralentit ou bien la vrai vie, a savoir, selon chacun.
Direction Mussidan, un casse croûte dans un Mac Donald, à l’heure où j’arrive, c’est le seul endroit d’ouvert, alors faute de mieux.
Le village le plus important sur la carte est Sainte Foy la Grande. Objectif : l’atteindre dans la soirée et le plus tôt possible, j’ai besoin de dormir et de me restaurer convenablement ; Ce sera du, alors un chapelet, avant de continuer.
Jésus prépare les disciples à sa passion
Première annonce de la passion
Matthieu 16. 21, 23
A dater de ce jour, Jésus commença de montrer à ses disciples qu’il fallait s’en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de part des anciens, des grands prêtes et des scribes, être tué et le troisième jour, ressusciter. Pierre, le tirant à lui, se mit à le morigéner en disant : « Dieu t’en préserve Seigneur. Non, cela ne t’arrivera point. » Mais lui se retourna et dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan, tu me fais obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes »
Deuxième annonce de la passion
Matthieu 17. 22, 23
Comme ils se trouvaient réunis en Galilée , Jésus leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes , et, il le tueront, et, le troisième jour, il ressuscitera » Et ils en furent t tous consternés
Le repas pascal
Luc 6. 14, 16
Lorsque l’heure fut venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Et il leur dit : « J’ai ardemment désiré manger cette Paque avec vous avant de souffrir ; car je vous le dis, jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse dans le Royaume de Dieu »
Annonce de la trahison de Judas
Luc 22. 21, 23
Cependant, voici que la main de celui qui me livre est avec moi sur la table. Le fils de l’homme, va son chemin selon ce qui est arrêté, mais malheur à cet homme-la par qui il est livré » Eux se mirent à se demander entre eux qu’el était donc parmi eux celui qui allait faire cela.
Annonce du retour et du reniement de Pierre
Luc 22. 31, 34
« Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment ; mais moi j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères » Celui-ci lui dit : « Seigneur, je suis prêt à aller avec toi en prison et à la mort » Mais il dit « Je te le dis Pierre, le coq ne chantera pas aujourd’hui que tu n’aies, par trois fois, nié me connaître »
Je viens de marcher une la journée entière, depuis 4 h 00 du matin, avec quelques erreurs de cheminement j’ai du parcourir plus de 100 Kms dans des paysages magnifiques avec de belle vignes et belles appellations de vin, grand cru de France.
Sainte Foy la Grande se rapproche, la nuit descend, je longe la Dordogne, de l’autre coté de ce fleuve, des lumière de village, ces dernier Kms me semblent interminables, enfin un pont, une pancarte, centre ville, ouf, j’y suis.
J’arrive à Sainte Foy la Grande vers 22 h 00, plus cette petite ville se rapprochait, plus j’oubliais la douleur de mes pieds, trois dans cette journée, j’ai changée de chaussettes. Je suis fatigué, j’ai sommeil et sur ce point je ne me fait aucune illusion sur les hôtels pouvant être ouvert, donc je ne chercherai pas et je m’apprête à dormir dans la nature ; dans cette attente je doit me restaurer.
Franchit, le pont, un petit restaurant au bord de l’eau, j’entre, du monde aux tables, une serveuse me demande « c’est pourquoi » « déjeuner », lui dis je, elle m’examine de haut en bas et me dit « nous fermons » bizarre, avec temps de monde. J’entends la patronne interroger la serveuse, mais je ne comprends pas, je suis pressé, sans doute mon attitude ? Tant pis. Avant de franchir la porte, je me retourne, fait mon signe de croix et dit « Bonsoir Monsieur, dame ».
Je serre l’icône de la Vierge Marie, que je tiens dans ma main droite et dit « Ma Mère aide moi ».
Je continue ma route, j’ai confiance, une crêperie, les chaises de la terrasse sont rangées, je rentre, tout de suite la serveuse me dit « C’est fermé » et je lui dit « Je suis pèlerin, je viens de Paris et je vais à Lourdes à pieds, vendez moi quelque chose, je mangerai dehors » et je sert la croix de mon chapelet, un homme sort de la cuisine et me dit : « Moi aussi, je porte ma croix, prenez place pèlerin » Merci ma Mère de m’avoir guidée jusqu'à cette maison.
Je commande une crêpes aux champignons et magret de canard, je suis plus que bien servit et malgré mon excellent appétit, je ne finirai pas mon assiette.
Je suis à Sainte Foy la Grande dans la crêperie, il est 23 h 19, à cet instant, ces deux photos très semblables prises à quelques secondes d’intervalles sont importantes, je viens de finir de manger dans cette crêperie.
Claude Parie le parton, la serveuse et son ami.
Et je raconte mon histoire, avec Claude, nous avouons notre croyance aux jeunes, eux ne savent pas, mais se posent des questions, la soirée se termine, Claude me propose de dormir cher lui, mais je dois repartir vers 4 h 00 du matin donc je dormirai à quelques Kms d’ici dans mon sac de couchage, il m’indique la route à suivre et c’est une chaleureuse et fraternelle séparation.
La ville est calme, quelques Kms, un endroit calme à l’ombre, une courte prière et je dors.
Nous sommes le jeudi 27 avril 2006
Réveil vers 4 h 00 du matin, il fait brumeux et un peu froid, je roule mon sac de couchage, enlève mon pull-over épais, mon sac de voyage fermer, je parts vite pour me réchauffer. Je fais ma première prière en marchant.
Le jeudi, pour moi est toujours un jour particulier, à Paris c’est repos, et triste pour ceux à qui nous servons un repas chaque matin, ce jour, en plus fin de mois, beaucoup resteront le ventre vide ou très léger. Beaucoup déambuleront dans Paris à la recherche d’amitiés ; Je chante, je vous salue Marie et mon Crédo en pensant plus particulièrement à eux.
Margueron, il est 7 h 29, in petit café et quelque pain aux chocolat et la route continue, seul face à Dieu et à moi-même, je continue mon chemin, après environ 4 h 00 de marche, un chapelet pour ceux qui en ce jour sont privés des plus élémentaires regards et attention de ce monde.
Chapelet de l’espoir
Les Béatitudes
Matthieu 5. 3, 10
Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux. Heureux les affligés, car ils seront consolés. Heureux les doux, car il posséderont la terre. Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, car il verront Dieu. Heureux les artisans de la paix, car il seront appelés fils de Dieu, heureux les persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Le vrai trésor
Matthieu 6. 18, 21
Ne vous amassez point de trésors sur la terre, ou la mite et le ver consument, ou les voleurs percent et cambriolent. Mais amassez-vous des trésors dans le ciel ; là, point de mite ni de ver qui consument, point de voleurs qui perforent et cambriolent. Car ou est un trésor, là sera aussi ton cœur.
Les deux voies
Matthieu 7. 13, 14
Entrez par la porte étroite. Large, en effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui s’y gagne ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent.
Première multiplication des pains
Marc 6. 41, 44
Prenant alors les cinq pains et les deux poissons, il leva les yeux au ciel, il bénit et rompit les pains, et il le donnait à ses disciples pour le servir. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Tous en mangèrent et furent rassasiés ; et l’on emporta les morceaux, plein douze couffins avec les restes de poissons. Et ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes.
Sel de la terre et lumière du monde
Matthieu 5. 13
Vous étés le sel de la terre. Mais si le sel vient à s’affadir, avec quoi le salera-t-on ? Il n’est plus bon à rien qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens
La nature s’éveille lentement, en ce printemps, depuis mon départ de Paris, beaucoup de changements, dus à l’avencement de cette saison et ma descente vers le sud de la France.
Et voici un bel élevage de canard, fruit de la création de Dieu et du labeur des hommes, je n’ai jamais vu autant de canards dans un même endroit, que de foie gras en vue.
La Sauvetat du Dropt, il est 11 h 01, quelques personnes dans les rues, une belle église avec son clocher en forme de tour carré, hélas fermée.
Je fais un peu de touriste, j’accoste quelques personnes pour leur demander ma route, un prétexte comme un autre pour engager la conversation et parler de mon projet et de ma foi.
Tous croient en Dieu, très peu pratiquent, pas le temps, contraignant, absence de curé, dissension entre jeunes et plus âgés et que sais-je, un prétexte, la vrai excuse ; en fait pas de relation commune, une foi dans la solitude qui, comme une bougie abandonnée à son propre destin se consume, s’éteint dans l’indifférence et dans l’oublie.
Un petit approvisionnement et je continue ma route, je ne suis pas très vaillant. J’ai besoin d’un bon bain et d’un repos tranquille.
Il est environ 12 h 30 et je m’arrête un peu à l’écart de la route pour un frugal repas improvisé de pains et charcuterie.
Après quoi, repos et pour cette détente je relis l’Epître de Jacques, les sous titre contenus dan les chapitres 1,2 et 3 sont plein d’évocation de la vie courante pour un chrétien et pour tout humain.
Le bienfait des épreuves : Tenez pour une joie suprême, mes frères d’être en butte à toutes sortes d’épreuves.
La Demande confiante : Si l’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu – il donne à tous généreusement – et elle lui se donnée.
Le sort du riche : Que le frère d’humble condition se glorifie de son exaltation et le riche de son humiliation.
L’épreuve : Heureux l’homme qui supporte l’épreuve. Sa valeur une fois reconnue, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promis à ceux qui l’aiment.
Recevoir la parole et la mettre en pratique : Ne vous égarés pas, mes frères bien-aimés : tout don excellent, toute donation vient d’en haut et descend du Père des lumières.
Mettez la Parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs qui s’abusent eux mêmes.
Le respect dû aux pauvres : Mes frères, ne mêlez pas à des considérations de personnes la foi en notre Seigneur.
La foi et les œuvres : A quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu’un dise : « J’ai la foi » s’il n’a pas les œuvres ?
Contre l’intempérance du langage : Ne soyez pas nombreux mes frères, à devenir docteurs. Vous le savez, nous n’en recevrons qu’un jugement plus sévère, car à maintes reprises nous commettons des écarts, tous sans exception.
La vraie et la fausse sagesse : Est-il quelqu’un de sage et d’expérimenté parmi vous ? Qu’il fasse voir par une bonne conduite des actes empreints de douceur et de sagesse. Si vous avez un cœur, au contraire, une amère jalousie et un esprit de chicane, ne vous vantez pas, ne mentez pas contre la vérité.
Je lis entièrement ces trois chapitres de l’épître de Jacques. Ces phrases en sous titres évoque la sagesse d’un disciple proche de Jésus, d’un de ceux qui l’accompagnerons lors de sa Transfiguration, le premier apôtre à mourir en martyr vers l’an 44.
Et je termine cette pause lecture en lisant et dans Marc 10. 35, 37, la demande des fis de Zébédée.
Jacques et Jean les fils de Zébédée, avancent vers lui et lui disent : « Maître, nous voulons que tu fasse pour nous ce que nous allons te demandez » Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » « Accorde-nous, lui dirent-ils de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire »
Et une version un peut différente dans Matthieu 20. 20, 21
Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de lui, avec ses fils, et se prosterna pour lui demander quelque chose. « Que veux-tu » lui dit-il. Elle lui dit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume ».
Et en méditant ces deux écrits, qui sont identiques dans le sens, mais formulés différemment, une fois par les disciple, ne fois par la mère des disciples.
Et je médite cette scène en me rappelant que Matthieu fut disciple et apôtre de Jésus et Marc apôtre de Jésus ; l’un étant sans doute présent, l’autre ayant écouté le récit. Il est vrai qu’une scène vue ou entendue par deux personnes peut-être raconté différemment tous en restant véritable et dans ces passages de l’évangile, les réponses resteront en conformité.
Rappelons non de l’écrit, mais de la fois de celui-ci qui nous l’a transmis.
Apres cette lecture, qui me fortifie dans mes engagement, je somnole un peu et reprends la route d’Agen.
Ce soir je dois absolument me reposer convenablement, j’ai les pieds gonflés, je doit faire un bon brin de toilette et laver mes chaussettes et autres petits linges.
Tombeboeuf, il est 17 h 46, j’ai peur d’être déçu, ma première impression est un village perdu dans la campagne. IL est beau ce village enfermé sur lui-même, majestueux et rustique.
Une salle des fêtes, un hôtel restaurant.
Vierge Marie, merci, donne-moi la force de percevoir, et comprendre, la gloire de la divinité de Jésus, pour mieux lui faire confiance, mieux le suivre et mieux le servir.
Il est 18 h 48 et avant d’entrée à l’hôtel, je prends cette photo. Je peux avoir une chambre avec baignoire, j’en profite aussitôt pour prend un bain, laver mes chaussettes, une chemise, un pantalon et mon linge de corps ; les radiateurs sont en marche, idéal pour le séchage.
Je descends pour me restaurer vers 20 h 00 et à ma grande surprise, j’ai l’impression que tous le village s’est donné rendez-vous pour l’apéritif, je salue tous ces gens en disant bonjour et en faisant mon signe de croix.
Je fais comme tout le monde en m’installant au bar et très vite j’engage la conversation avec des ouvriers du bâtiment à qui je raconte mon histoire, celle de ma foi perdue et revenue, celle de mon pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle et pourquoi aujourd’hui vers Lourdes, Ces gens sont croyants, mais ne pratiquent pas. Je vais ainsi rencontrer presque que tous les clients, je me sens libre, en paix avec moi-même.
Puis c’est l’heure du repas, aux spécialités régionales, copieux et sympathiques et en harmonie avec mes voisins de table, un jeune couple avec 2 enfants.
Je suis bavard l’heure passe et je remonte dans ma chambre vers 23 h 00, heureusement pour ceux que j’ai rencontré que je sois fatigué et que j’ai sommeil.
Un nouveau bain, tout en lisant les chapitres 4 et 5 de l’épître de Saint Jacques. Enfin un sommeil bien mérité.
Nous sommes le vendredi 28 avril 2006
J’ai bien dormi, le sommeil fut profond et reposant, cette soirée et cette nuit dans cet hôtel m’ont donnée courage.
Il me reste quatre jours de marche pour arriver à Lourdes, en moi un nouveau sentiment, j’ai peur que ce pèlerinage ce termine, je me sens si bien dans cette marche et ses prières. Un sentiment particulier m’envahit, il est indescriptible. En jour, je commence ma journée par un bon bain, mon linge est sec, je ferme mon sac et c’est le départ.
Je sors de l’hôtel, l’aube se lève, la température est un peu fraîche, mais idéal pour la marche ; direction Agen, je commence ma journée par un chapelet douloureux pour tous les malades et les affligés, qu’ils puissent porter en eux l’espoir de l’espoir.
L’arrestation de Jésus
Jean 18. 3, 8
Judas menant la cohorte et les gardes détachés par les grands prêtres et les Pharisiens vient là avec des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui devait lui advenir, sortit et leur dit : « Qui donc chercher-vous ? » Il lui répondirent : « Jésus le Nazôréen » Il leur dit : « C’est moi » Or judas qui le livrait, se tenait là, lui aussi, avec eux. Quand Jésus leur eut dit : « C’est moi », ils reculèrent et tombèrent à terre. De nouveau il leur demanda : « Qui cherchez-vous ? » Ils dirent : « jésus le Nazôréen » Jésus répondit : « Je vous ai dit que c’est moi. Si donc c’est moi que vous chercher, laissez ceux-là s’en aller, afin que s’accomplit la parole qu’il avait dit : « Ceux que tu m’as donnés, je n’en ai pas perdu un seul »
Jésus humilié, flagellé
Jean 19. 1, 3
Pilate prit alors Jésus et le fit flageller. Les soldats tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur sa tête, et il le revêtir d’un manteau de pourpre ; et il avançaient vers lui et disaient : « Salut, roi des Juifs » Et ils lui donnaient des coups.
La mère de Jésus
Jean 19. 26, 27
Or près de la croix de Jésus se tenait sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère » Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit chez lui.
La mort de Jésus
Jean 19. 28, 30
Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l’Ecriture fût parfaitement accomplit, Jésus dit : « J’ai soif » Un vase était là rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre, et on l’approcha de sa bouche ; Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « C’est achevé » et, inclinant la tête, il rendit l’esprit.
L’ensevelissement
Jean 19. 41, 42
Or il y avait un jardin au lieu ou il avait été crucifié, et, dans ce jardin, un tombeau neuf, dans lequel personne n’avait encore été mis. A cause de la Préparation des Juifs, comme le tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.
Pour moi un chapelet est toujours un moment privilégié de vivre la vie de Jésus, car même si parfois, je lis les mêmes écritures ou des écritures similaires contenues dans chacun des quatre évangile, à chaque fois un détail important rejaillit dans mon esprit. Je vis ainsi mieux, je comprends ainsi mieux ces scènes qui semblent être loin de moi de par le temps mais que l’Esprit Saint fait briller dans mon cœur comme un instant présent et privilégié.
Réflexion dédiée à Laurence
En faisant ce chapelet, je ne pense pas que je marche, j’oublie que je suis seul, je pense à toutes celles et tous ceux que je rencontre chaque jours ou que j’ai laissé à Paris tous marchent à mes cotés.
Castelmoron sur Lot, il est 8 h 34, une magnifique église fermée, un village assez important avec une animation qui s’éveille, un petit déjeuner dans un café tranquille.
Parfois je regarde ces gens calmes, ces paysages magnifiques, ces villages tranquilles, ces forêts qui s’éveillent, ces oiseaux qui chantent, tous ces animaux des champs qui vivent dans leur milieux naturel ; je les regarde en toute quiétude, création de Dieu pour le bonheur de tous. Parfois j’ai envie de poser mon sac et de dire c’est ici l’endroit.
Une pancarte indique Lot et Garonne, puis en dessous une autre pancarte Circuit des Chapelles et Bastide en Pays de Serres.
Chaque région, chaque village essai à qui mieux mieux de se présenter pour attirer les touristes, difficile de choisir entre beaux paysages et magnifiques régions.
J’ai marché, marché sans me rendre compte, je suis ailleurs arrivée à Laugnac il est 12 h 20 l’heure du repas, à l’entré du village une épicerie qui fait dépôt de pain, café et d’autres services ruraux , plus de pain , en moi-même, je me dit « tant pis, je continue ma route » après un moment d’hésitation, je rentre au café pour me rafraîchir, j’engage la conversation, je me renseigne « Savez vous ici ou l’ont peut trouver à se restaurer » le patron me répond « Ici , tous les jours de la semaine, sauf le vendredi, vous savez, avec les 35 heures les ouvriers rentre chez eux » et je raconte mon histoire au patron et aux quelques clients. Je viens de Paris et vais à Lourdes en pèlerinage à pieds. Puis bientôt le patron me dit : « Je vais voir ma femme, s’il reste quelque chose au frigo. » Si tôt dit si tôt fait, il revient et me dit « Asseyez vous ma femme s’occupe de vous, elle est croyante et vous mangerez comme nous, il reste du pain »
Le repas est composé de salades, viandes froides, frites, fromages et bien sur le pain retrouvé, le tout dans une bonne ambiance d’écoute de mon récit, en partit, vers Saint Jacques de Compostelle.
Puis c’est un nouveau départ, dans l’allégresse, dans la foi, je vais contourner Agen. Un peut plus moins je m’arrête dans la nature pour faire le point.
D’abord mon avancement kilométrique : çà va, selon ma prévision dimanche matin je sera à Auch, il ne me restera plus qu’en environ 100 Kms à faire pour le dimanche et le lundi. Comme prévu je devrais être à Lourdes lundi soir ou mardi matin à l’heure du petit café de la paroisse Sainte Margueritte. Je préviendrai Laurence dans la journée.
Puis un point spirituelle, et pour ce, je relis le 1er épître de Saint Jean, pourquoi lui ?
Saint Jean, avec Jacques son frère, et Pierre furent, sans doute, les disciples les plus proches de Jésus, ces trois disciples ont notamment assisté à la Transfiguration.
Je résumerai donc en sept invitations, comment Jean nous invite à marcher et vivre dans la Lumière et en Enfant de Dieu.
1) Rompre avec le péché.
Si nous disons : « Nous n’avons pas de péché », nous nous abusons, la vérité n’est pas en nous.
2) Observer les commandements, et principalement celui de la charité.
3) Se garder du monde.
4) Se garder des antichrists.
5) Rompre avec le péché.
Quiconque a cette espérance en lui se rend pur comme celui-là est pur.
6) Garder les commandements autour de la charité.
7) Se garder des antichrists et du monde.
Etudier et méditer ces 7 sous chapitre de la Sainte Bible apporte un plus à notre engagement, deux fois de façon différente nous sommes invités à rompre avec le péché.
Notre nature humaine est pécheresse, rappelons-nous qu’il n’y a pas de petits ou de grand péchés, mais qu’il y a tout simplement le péché.
A nouveau, je vais marcher en en tournant et ouvrant mon cœur la Vierge Marie et Bernadette.
L’épître de Saint Jacques : « Se garder des antichrists et du monde », parfois je me méfie du monde, et je veut être dans le monde et non de ce monde.
Je vais dépasser Agen, je ne sais plus à quelle heure j’entrerai en communication téléphonique avec Laurence, elle à une voix toujours aussi douce, mais un changement est survenu dans cette voix, elle recherche une réponse spirituelle pour et à son avenir professionnel, nous convenons donc un rendez vous pour demain samedi à 10 h 00 afin de prier ensemble.
A 20 h 55, je lui envoie un petit sms « Bonne nuit et à demain pour une prière d’amour vers la Vierge Marie »
A environ 10 Kms après Agen, un petit coin tranquille, quelques gâteaux sec, de la limonade et je grignote en pensant à Laurence, pourquoi dans sa voix et son cœur, un doute, une inquiétude pour le futur.
Et puis une grande réflexion en moi-même, sur le regard et mes sentiments envers Laurence.
Ce n’est pas paternel, ce n’est pas fraternel, ce n’est pas charnel et sur ce dernier point je voudrais m’expliquer :
(Comme tout homme, parfois, j’ai des élans charnels et cultive certains fantasmes en regardant certaines jolies filles, mais mon regard sur Laurence est pur, jamais, et la Vierge Marie en est témoin, dans mes pensées, dans mes intentions, dans mes songes ou rêves de tels sentiments ne sont venus effleurer mon cœur :
Laurence je porte sur toi un regard qui est dans toute la pureté de l’évangile ; au début, je n’ai pas compris, à ce jour non plus ; je n’ai pas la réponse a la question : « Pourquoi ce regard différent, que je ne peut comprendre ni expliquer, pourquoi ?)
Je m’endors le cœur tranquille, mes pensées spirituelles et d’autres, je ne sais, tournées vers Laurence.
Nous sommes le samedi 29 avril 2006
Comme à l’habitude, ce sommeil dans la nature à été réparateur, le réveil est doux. Aujourd’hui, j’ai rendez-vous téléphonique à 10 h 00 avec Laurence, rendez-vous de prière. Je vais donc me préparer, afin que nous puissions vivre, comprendre et méditer, ce que nous dirons dans la prière.
Ma marche est tranquille en pensant à Laurence, je suis différent, ou serai-je à 10 h 00, à quel endroit propice pourrai-je prier avec elle et tant et tant de questions en moi.
Je suis à Astaffort, il est, 7 h 16, cette petite bourgade est déjà réveillé et je peux prendre un petit déjeuner copieux. Je ne m’attarde pas, je dois être prêt spirituellement avant d’appeler Laurence au téléphone et ferai donc un chapelet particulier de méditation à partir des paraboles.
La parabole des talents.
Mathieu 25. 29, 30
Car à tout homme qui a, l’on donnera et il aura du surplus ; mais à celui qui n’a pas, on enlèvera ce qu’il a.
La parabole des mines.
Luc 19. 26
Je vous le dis : à tout homme qui a l’on donnera ; mais à celui qui n’as pas on enlèvera même ce qu’il a.
Parabole des dix Vierges.
Matthieu 25. 11, 13
Finalement les autres vierges arrivèrent aussi et dirent : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous » Mais il répondit : « En vérité je vous le dis, je ne vous connais pas. Veuillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »
Se tenir prêt pour le retour du Maître.
Luc 12. 39, 40
« Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir, il n’aurait pas laissé percer le mur de la maison. Vous aussi, tenez-vous prêts, car c’est à l’heure que vous ne pensez pas que le fils de l’homme va venir »
Parabole du majordome.
Matthieu 24. 50, 51
Le maître de ce serviteur arrivera au jour qu’il n’attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas ; il le retranchera et lui assignera sa part parmi les hypocrites ; là seront les pleurs et les grincements de dents.
Il est bientôt 10 h 00, je dois trouver un endroit calme et propice à la prière. Face à moi un magnifique paysage je le prend de part 2 fois en photo. Ma carte de France n’est pas assez détaillée pour m’en donner non nom.
Cet endroit est idéal, un peut plus loin sur la gauche un petit chemin de terre, je le prend, mis enfonce d’environ 50 m et m’installe.
Premier appel de Laurence, son téléphone n’est pas ouvert, J’attends quelques minutes et je recommence, elle doit dormir, alors je lui laisse la lecture de 2 chants vers la Vierge Marie
Souvenez vous
Souvenez vous, ô très miséricorde Vierge Marie,
Qu’on n’a jamais entendu dire q’aucun de ceux
Qui ont eu recours à votre protection,
Imploré votre secours et demandé votre assistance,
Ait été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des Vierges,
O ma Mère, je viens à Vous,
Et gémissant sous le poids de mes péchés
Je me prosterne à vos pieds.
O Mère du Verbe, ne rejetez pas mes prières,
Mais écouter les favorablement
Et daignez les exaucer.
Amen.
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde
Notre vie, notre douceur, notre espérance
Mais en moi-même, une déception, un tracteur passe devant moi, l’homme me salut de la main, je lui réponds par un signe de croix. Je repart et à nouveau me voici en train de marcher, puis une pancarte, la pancarte du village et son nom me réconforte, j’ai prié au bon moment et au bon endroit, que la grâce matinée que s’accorde Laurence lui soit douce.
Je suis à Sainte Mère, la providence, le hasard de ce nom évocateur, est en ce jour, non pas le fruit des hommes mais porte la signature de la Vierge Marie.
Quel nom magnifique, évocateur et doux pour se tourner, vers la Vierge Marie et Sainte Bernadette de Lourdes, dans la prière, la soif de la connaissance de l’évangile, l’amour du prochain, le service vers Jésus.
Ö toi Douce Vierge Marie, toi qui a accepter de porter le fils de Dieu en ton sein, toi qui a cru au ministère de ton fils, toi qui a cru que Jésus pouvait changer l’eau en vin, ouvre nos cœurs à la véritable Foi.
Laurence m’appellera vers midi, au téléphone, elle a écouté mon message, il vient de se réveiller. Elle le trouve beau.
Je luis donne mon conseil ou plutôt ma version de l’engagement que nous devrons prendre lors une décision qui peut changer notre vie.
Une décision d’une telle importance doit être prise en connaissance de tous les paramètres de notre vie, car nul ne peut savoir ce qui guide notre vie. Quelque soit la décision que nous prenons, c’est une décision personnel dont nous devrons pour la suite en mesurer toutes les conséquences et quelle qu’en soit le résultat en assurer pleinement la responsabilité en s’engager à fond pour que ce qui est projeté pour que notre vie soit réussie.
La suite de cette journée monotone, il est 17 h 46 et j’arrive à Fleurance.
C’est une magnifique bourgade dans laquelle il doit faire bon vivre, les gens sont tous sympathiques et je suis à environ 25 Kms de Auch, je ne suis pas envahit par la fatigue, je décide néanmoins de m’arrêter.
Je réserve une chambre, prend un bain, et avant de me restaurer, et faire le point, j’envoie un sms à Laurence, il est 20 h 04 « Trouve en la Vierge Marie le chemin de ton soutien et ton avenir dans la foi de l’évangile, in Christo, Ange »
Le point, questions Kms, je suis dans les temps, pas besoin de me presser, physiquement en bonne forme, spirituel lent c’est bon j’avais besoin de faire un bilan complet et le sms vers Laurence en fut la terminaison.
Je descends me restaurer, c’est vite fait, je n’ai pas envie d’être bavard comme à l’habitude.
Rentré dans ma chambre, Je m’installe à nouveau dans le bain, avec un cigare, et lit l’épître de Jude, peut connu, souvent ignoré, cet épître est court mais ô combien empreint de sagesse et de vérité. Puis je dors.
Nous sommes le dimanche 30 avril 2006
Il est 3h 30, je n’ai plus sommeil, alors une douche vite faite, je fais mon sac, ma prière et je parts.
En ce dimanche, je me sens en communion dans la prière avec mes petites Sœurs Missionnaires de la Charité, à 8 h 00, c’est la messe, c’est à cet heure là que je ferai mon premier chapelet, en attendant je marche en chantant mon Crédo et je vous salue Marie, j’ai la foi réconforté, le morale au plus haut, mes premiers chants sont pour Laurence, José dont je m’inquiète de la santé, Armando, Charles et tous ces jeunes qui viennent le dimanche pour nous aider spirituellement à la messe et ensuite physiquement au service des plus humbles. Je pense aussi à tous ceux qui vont venir chercher pitance et réconfort moral.
Je ne verrai pas le temps passer ni les Kms défilés, j’ouvre mon portable, il est 7 h 35, je choisi les écritures de mon chapelet, et après réflexion, je décide que ce chapelet sera un chapelet d’enseignement, le discours dans la synagogue de Capharnaüm dans Jean 6. 22, 66 sera donc la lecture biblique.
Puis c’est Auch, il est 8 h 37, ville paisible, paysage magnifique que j’ai visité pour la première fois en 1963.
Je fais un peu de tourisme, la cathédrale est ouverte. Magnifique la Vierge Marie, apaisant Saint Antoine de Padoue, magnifique Chair chef d’œuvre d’architecture ; beaucoup de Saints sont représentés, c’est une véritable communion dans l’Esprit. Un cierge et une prière pour Laurence, que ce cierge soit pour elle, une lumière d’éternité, que cette lumière pénètre à toujours son cœur, lui garde toujours une vie spirituelle, douce et tranquille.
Je m’attarde, je sais que demain soir je serai à Lourdes et ce n’est que là que commencera mon véritable pèlerinage, celui de ma rencontre avec Bernadette, cette petite fille choisie parmi tant d’autre pour rencontrer la Vierge Marie.
Labejan, il est 12 h 54 avant de pénétrer dans cette ville, je fais une petite pause en lisant la confession de Pierre.
Jésus vient de terminer son discours dans la synagogue de Capharnaüm et ses disciples se retirent, et ils n’allaient plus avec lui.
Jean 6. 67, 71
Jésus dit alors aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur ou irons-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ? Nous, nous croyons, et nous avons reconnu que tu es le Saint de Dieu » Jésus leur répondit : « N’est-ce pas moi qui vous ai choisi, vous, les Douze ? Et l’un d’entre vous est un diable. » Il parlait de Judas, fils de Simon Iscariote ; c’est lui en effet qui devait le livrer, lui, l’un des Douze.
Ce n’est pas encore l’heure de la sieste, les enfants s’amusent, dans cette campagne verdoyante, ils me saluent d’un « bonjour monsieur ».
Je me restaure et reprends la route mais avant je contemple cette église, elle est fermée, les rues sont fleuries, les jeunes gens et jeunes filles déambulent dans les rues, tout semble serein en harmonie, en cet instant je crois contempler un petit paradis sur terre.
Je suis différent des autres jours, sans doute ai-je peur de m’arrêter, ai-je peur de ne pouvoir raconter, comment peut-on raconter d’être face à soit même et face à Dieu pendant tous ces jours. Seul, je le suis dans ma marche, oui sans doute, mais toujours cette présence inconnue qui vit en moi et à laquelle je m’attache de plus en plus.
Les Kms vont à nouveau s’effacer sous mes pieds, j’ai hâte d’arriver, de voir de près cette grotte, refuge spirituel de Bernadette. Il est 17 h 30, Mirande ne doit plus être très loin, je m’arrête ponctuellement pour lire des passages de la Bible dans Jean, les versets 7, 8, 9 et 10. Ceux sont répertoriés dans un chapitre intitulé : « La fêtes des tentes (La grande révélation messianique. Le GRAND REFUS) »
Jésus monte à Jérusalem pour enseigner
« Le monde ne peut pas vous haïr ; mais moi, il me hait, parce que je témoigne que ses œuvres sont mauvaises. »
Les uns disaient : »C’est un homme de bien » D’autres disaient : « Non, il égare la foule. »
« Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé.»
« Cessez de juger sur les apparences ; jugez selon la justice. »
« Si quelqu’un a soif qu’il viennent à moi, il boira, celui qui croit en moi » selon les écritures : De son sein coulerons des fleuves d’eau vive. »
« Vous ne connaissez ni moi ni mon Père ; si vous me connaissiez, vous connaîtriez mon Père. »
« Tant qu’il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé. »
« Moi je suis le bon pasteur ; le bon pasteur dépose sa vie pour ces brebis »
« Les oeuvres que je fait bau nom de mon Père témoigne de moi »
« Nul ne peut rien arracher de la main du Père. Moi et le Père nous sommes. »
Je suis à Mirande, il est, 18 h 25, cette ville, sous préfecture est magnifique, en ce dimanche, très peut de monde dans les rues, tout le monde semble profiter de ce repos dominical pour vivre en famille.
Je fais le tour de la ville, un bon repas dans un petit restaurant et je reprends la route vers 21 h 30, quelque Kms, la nuit est, un coin tranquille dans la nature, idéal pour dormir.
En faisant ma prière, avant de dormir, je tourne mes pensées vers toutes celles et tous ceux que j’ai laissés à Paris, que j’ai rencontré en chemin, je prie en pensant à eux, certaines personnes sont prennent plus de place dans mon cœur que d’autre, sont plus présentes, plus fortement ancré en moi. Il ne servirait à rien de citer des noms, tant la liste serait longue, mais mon cœur n’oublie personne, puis remontant des souvenirs plus lointains se sont d’autres personnes qui jaillissent dans mon cœur et mes prières.
Enveloppé dans mon sac de couchage, à la lumière de ma lampe, je lis le premier Crédo :
Nous croyons en un Dieu , Père tout puissant, créateurs de toutes choses, visibles et invisibles, et en un seigneur jésus Christ, le Fils de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré, non fait con substantiel (homoousios) au Père, par qui tout à été fait, ce qui est dans le ciel, et qui est sur la terre, qui pour nous les hommes et notre salut, est descendu, s’est incarné, s’est fait homme, a souffert, est ressuscité le troisième jour, est monté aux cieux et viendra juger les vivants et les morts.
Oriz de Urbina
Je vais un voyage dans les souvenirs de ma vie depuis mon enfance.
Nous sommes le lundi 1er mai 2006
Ce qui est peut être mon dernier jour de marche est fait d’un réveil majestueux au milieu de la campagne, cette campagne que j’aime tant qui m’apporte tant de joie et de bonheur.
Je dois être à moins de 10 Kms de Miélan, soit environ 60 Kms de Lourdes.
Je dois aborder cette journée avec sérénité, je suis impatient d’être à Lourdes, je dois prier, encore prier, et toujours prier, je vais rencontrer Bernadette, lui demander tant de choses, je dois arriver humblement le cœur pur, libre et bien en moi-même ; en harmonie dans tous mes sentiments et toutes mes pensées.
Je dois être prudent, confiant en toutes choses, dans tous les petits détails de la vie, toute cette journée doit être mesurés avec attention.
C’est en pensées, en paroles et en action que nous vivons. Je commence donc cette journée en lisant la Bible.
Matthieu 12. 33, 35
Les paroles font juger du cœur
« Prenez un arbre bon : son fruit sera bon ; prenez un arbre gâté : son fruit sera gâté. C’est au fruit qu’on reconnaît l’arbre. Engeance de vipères, comment pourriez-vous tenir un bon langage, alors que vous êtes mauvais ? Car c’est le trop-plein du cœur que la bouche parle. L’homme bon, de son trésor tire de bonnes choses ; et l’homme mauvais de son mauvais trésor en tire de mauvaises »
La route est agréable et c’est en chant « Je vous salue Marie » que j’avance à la rencontre de Bernadette, avant de partir de Paris, j’ai entendu beaucoup de fois ces paroles « Prie pour moi » « Prie pour nous », je pense à vous tous.
Lorsque que je serai à la grotte, ce pèlerinage ne sera pas mon pèlerinage mais notre pèlerinage.
Je pense à toi Laurence et je souhaite dans le plus profond de mon cœur et prie pour çà, que, ensemble nous puissions vivre ma rencontre avec Bernadette à mon arrivée à la grotte.
La vie est ainsi faite, ce matin, j’ai tendance à traîner les pieds, à marcher différemment. La nature, s’éveille progressivement.
Puis c’est Mielan il est 6 h 58, personne dans les rues, j’ai oublié nous sommes le 1er Mai, c’est la fête du travail. Je dois être prudent dans mon ravitaillement, beaucoup de magasin et autre seront fermés.
Je traverse rapidement le village, puis devant dans un virage, sublime, élégante, douce, pure et majestueuse, devant moi, la Vierge Marie, debout, les mains jointes en prière.
Je m’arrête, fait mon signe de croix et chante « Je vous salue Marie », une fois, deux fois, je prend cette photo et repart en continuant à chanter, toutes les forces vivent qui sont en moi, jaillissent comme un éclair, je suis dans la joie.
A cet instant, j’aimerai partager ma joie, mon bonheur avec tous.
Cet instant, cette rencontre fortuite, inattendue, imprévue au détour d’un morceau de route, donne une autre dimension du pèlerinage, une autre raison de prier, une autre raison de dire :
Ö Vierge Marie, Vierge des Vierges,
Mère de Dieu,
Toi ma compagne de voyage,
Toi mon soutien de tous les jours,
Toi mon avocate auprès de Dieu,
Apprends-moi à découvrir, à comprendre, à vivre, La présence de Dieu,
Dans la Sainte Eucharistie.
Car en vivant des instants vivifiants comme celui-ci nous oublions nos peines, nos soucis, nos chagrins nos souffrances. Car toutes ces choses de la vie de tous les jours sont devenues : bonheur et joie.
Je marche dans la joie, je baigne dans le bonheur.
Villecomtal s/ Arros, il est 9 h 03, le paysage est de plus en plus magnifique, cette petite rivière coule tranquillement comme pour apaisée ceux qui se déchaînent.
Cette église, plantée ici au milieu du village, la pointe de son clocher filant vers le ciel, semble vivre seul tout en protégeant ceux qui vivent et passent auprès d’elle.
Ö Marie, toi Mère de Jésus,
Mère de notre Sauveur
Toi que Dieu a choisi pour porter Jésus dans tes entrailles,
Apprends-nous : à conformer notre existence à la volonté de Dieu.
Rabastens de Bigorre, il est 9 h 54, je peux prendre un petit déjeuner, un bon café et quelques pains au chocolat.
L’église est ouverte, je vais pouvoir faire un petit plein spirituel. Devant la porte, la croix et le crucifié, celui qui est ressuscité, celui qui a donné sa vie pour nous.
Saint Antoine de Padoue et un enfant, la Vierge Marie et l’enfant Jésus, représentation du bonheur que nous pouvons donner aux plus faibles, aux plus purs, aux plus innocents.
Dans ce monde troublé, partout la violence aveugle se déchaîne, sans distinction, sans retenue ; les enfants sont le plus souvent les premières victimes des conflits entre les grands.
Souvent au cours de ces Kms, j’ai pensé et prié en silence pour ces petits êtres, victimes innocentes, souvent j’ai pensé et prié pour ces enfants de Palestine, qu’ils soient ; juifs, arabes, chrétiens, musulmans.
Souvent mon cœur et mes prières se sont tournés vers ses enfants palestiniens musulmans ou chrétiens, enfants des camps, enfants réfugiés, enfants vivants pour la plupart dans l’oubli du monde et avec seul espoir : le désespoir.
Les querelles du monde, ne sont pas de leur monde, dans cette terre de Palestine ou Christ est né, ou Christ à enseigné la loi d’amour, « pardonne soixante dix sept foi », règne la loi de Lamek « C’est que Caïn est vengé sept fois, mais Lamek septante-sept fois ».
Escondeaux, il est 11 H 29, église moderne puis d’autres villages vont être traversés, « Chis, Aureilhan » mais il n’auront le même caractère que ceux de la matinée, les manifestations du jour, bonne enfant, ne me détourneront pas de mon objectifs : rencontrer Bernadette, cette humble petite fille vers laquelle la Vierge Marie tourna son regard pour le bien de tous.
Je ne pense pas à manger, un rafraîchissement à Séméac et je continue ma route.
Et enfin, la porte d’entrée de mon pèlerinage, il est 19 h 27 :
J’envoie cette photo à Laurence par mms, puis je l’appelle, je suis inquiet « comment trouver la grotte », elle me rassure « ça doit être indiqué » « d’accord je te rappelle dès que j’y suis », une pancarte indique la grotte, une autre doute « ça ferme à quelle heure » j’accélère la marche, je ne veux pas attendre demain, une rue qui descend, mon exclamation « les marchands du temple » une grille grande ouverte , indication basilique
Je suis la foule, puis au regard d’un détour en contournant la basilique, ici, devant moi : la grotte
Debout, pieuse, la Vierge Marie, semble nous attendre.
J’appelle Laurence pour lui faire partager ma joie et je commence à faire le tour de la grotte, que d’émotion en touchant cette roche, là ou la Vierge Marie parlât à Bernadette, là ou jaillit une nouvelle source d’eau promise aux miracles, une eau qui abreuve notre foi, qui pénètre nos cœurs, là ou jaillit un nouvel espoir d’amour éternel pour les siècles et les siècles et pour toute l’éternité.